Je me serais tu ?
Publié le 03 août 2025
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Non je n’aurais rien dit et je me serais tu
Et une fois encore voyant ceux que l’on tue,
J’aurais fermé les yeux afin de ne rien voir
Et bouché mes oreilles à tout ce désespoir.
Comme nous faisons tous au spectacle du monde
Comme si ce n’était bien que du cinéma
Sans que nous ne pensions fut-ce quelques secondes
Que toutes ces victimes n’entrent dans nos combats.
Nous les voyons périr entourés par les flammes
Les contemplons noyés, des enfants ou des femmes,
Les savons affamés mais leurs corps décharnés,
Nous semblent trop étranges, pour les pouvoir aimer.
Nous sommes indifférents à tous ces gens qui crèvent
Ils n’ont aucune place au cœur de notre rêve.
Dans notre société où seule une grève
Vient secouer tous ceux qui se gavent sans trêve.
Nous ne voulons comprendre d’où leur vient cette haine
Nous déclarons aussi nos terres souveraines.
Seuls pourront y venir ceux qui prendront la peine
De trimer sans créer chez nous quelque problème.
Moi devant mon écran je pleure en silence
Autant de leur malheur que de mon impuissance
Il me reste les mots en toute indécence
Pour étancher les larmes devant cette souffrance.
Et une fois encore voyant ceux que l’on tue,
J’aurais fermé les yeux afin de ne rien voir
Et bouché mes oreilles à tout ce désespoir.
Comme nous faisons tous au spectacle du monde
Comme si ce n’était bien que du cinéma
Sans que nous ne pensions fut-ce quelques secondes
Que toutes ces victimes n’entrent dans nos combats.
Nous les voyons périr entourés par les flammes
Les contemplons noyés, des enfants ou des femmes,
Les savons affamés mais leurs corps décharnés,
Nous semblent trop étranges, pour les pouvoir aimer.
Nous sommes indifférents à tous ces gens qui crèvent
Ils n’ont aucune place au cœur de notre rêve.
Dans notre société où seule une grève
Vient secouer tous ceux qui se gavent sans trêve.
Nous ne voulons comprendre d’où leur vient cette haine
Nous déclarons aussi nos terres souveraines.
Seuls pourront y venir ceux qui prendront la peine
De trimer sans créer chez nous quelque problème.
Moi devant mon écran je pleure en silence
Autant de leur malheur que de mon impuissance
Il me reste les mots en toute indécence
Pour étancher les larmes devant cette souffrance.

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