Je me mens.
Publié le 03 août 2025
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Comment rester poète sans se fermer les yeux
Au spectacle d’un monde de plus en plus odieux ?
S’il veut dire aujourd’hui ce qu’il a dans le coeur
Comment donc faire fi de la peur, de l’horreur ?
Quand tout est destruction des valeurs et repères
Transmis de longue date par les pères et les mères,
Quand tout est négation du respect que l’on doit
A la vie, la nature, que le mépris est roi ?
Un monde qui se meurt, mais pour qui, mais pourquoi
On peine à percevoir ce qui lui survivra.
Je vois sur leur visage le sourire narquois
Des puissants qui se moquent de tout ce qui sera.
Tant s’épuisent à lutter contre ces fins néfastes
Que poursuivent tous ceux qui vivent dans le faste.
Beaucoup sont occupés à simplement survivre
Pour pouvoir s’inquiéter de ce qui va les suivre.
Et je vois tout cela, et je me désespère
Bientôt pour la beauté il n’y aura de repaire
Je ne veux pas connaître ce grand effondrement
Je ferme alors les yeux, et un peu je me mens.
Au spectacle d’un monde de plus en plus odieux ?
S’il veut dire aujourd’hui ce qu’il a dans le coeur
Comment donc faire fi de la peur, de l’horreur ?
Quand tout est destruction des valeurs et repères
Transmis de longue date par les pères et les mères,
Quand tout est négation du respect que l’on doit
A la vie, la nature, que le mépris est roi ?
Un monde qui se meurt, mais pour qui, mais pourquoi
On peine à percevoir ce qui lui survivra.
Je vois sur leur visage le sourire narquois
Des puissants qui se moquent de tout ce qui sera.
Tant s’épuisent à lutter contre ces fins néfastes
Que poursuivent tous ceux qui vivent dans le faste.
Beaucoup sont occupés à simplement survivre
Pour pouvoir s’inquiéter de ce qui va les suivre.
Et je vois tout cela, et je me désespère
Bientôt pour la beauté il n’y aura de repaire
Je ne veux pas connaître ce grand effondrement
Je ferme alors les yeux, et un peu je me mens.

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