Je jette un anathème.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
(0)
Qu’est devenue la source rafraîchissante et claire
Où je trempais mes pieds chaque fois, c’était hier !
Où est donc la forêt, ses généreux ombrages
Où je me promenais dans mes tout premiers âges ?

Ce monde a disparu comme s’il n’avait été 
Sous les feux trop brûlants de ces derniers été 
Ne restent de vestiges qu’un grand lit de cailloux
Et les souches noircies des incendies voyous.

Planète verte et bleue, tes océans se meurent
Tes déserts victorieux repartent en conquête 
Tes glaciers s’amenuisent à en perdre la tête 
Tes forêts ont l’allure qu’ont tous les vieux fumeurs.

J’ai vu hier des images de trésors fabuleux
Qui se cachent encore, des endroits merveilleux
Ne resteront bientôt que de belles images
À montrer aux enfants et c’est bien trop dommage.

S’il n’y avait qu’un combat à mener aujourd’hui
C’est d’abord bien celui contre ce qui nous nuit
Contre l’argent qui a corrompu le système. 
Contre ceux qui le servent je jette l’anathème !
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.