Jai froid.
Publié le 03 août 2025
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Le froid qui pénètre jusqu’au fond de mes os
N’est celui de l’hiver dont je sais me garder
Ce froid qui m’envahit comme de grandes eaux
Est celui qui s’abat sur un monde égaré.
Un monde si petit au regard de l’espace
Où il flotte isolé, seul astre en couleurs.
Un monde que les hommes, tous les hommes qui passent
Ont soumis aux caprices de leur grand déshonneur.
Même quand ces malheurs frappent à des kilomètres
Qu’est-ce que la distance sur ce caillou vivant ?
Je sens ce froid soudain qui sitôt me pénètre
Quand bien même je suis à l’abri de ces vents.
Je me désole autant quand quelque mauvais sort
Frappe les frères humains, que devant l’arbre mort.
Quand donc comprendront-ils, qu’ils naissent de leurs mains
Les malheurs qui endeuillent souvent leurs lendemains ?
Aucun manteau ne peut, et si épais soit-il
Protéger de ce froid qui gagne tous les cœurs
Et si l’espoir renaît comme un matin d’avril
Il doit être l’enfant qui a vaincu ses peurs.
N’est celui de l’hiver dont je sais me garder
Ce froid qui m’envahit comme de grandes eaux
Est celui qui s’abat sur un monde égaré.
Un monde si petit au regard de l’espace
Où il flotte isolé, seul astre en couleurs.
Un monde que les hommes, tous les hommes qui passent
Ont soumis aux caprices de leur grand déshonneur.
Même quand ces malheurs frappent à des kilomètres
Qu’est-ce que la distance sur ce caillou vivant ?
Je sens ce froid soudain qui sitôt me pénètre
Quand bien même je suis à l’abri de ces vents.
Je me désole autant quand quelque mauvais sort
Frappe les frères humains, que devant l’arbre mort.
Quand donc comprendront-ils, qu’ils naissent de leurs mains
Les malheurs qui endeuillent souvent leurs lendemains ?
Aucun manteau ne peut, et si épais soit-il
Protéger de ce froid qui gagne tous les cœurs
Et si l’espoir renaît comme un matin d’avril
Il doit être l’enfant qui a vaincu ses peurs.

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