Jacaranda de Gaël Faye
Publié le 03 août 2025
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J’ai fini ce roman avec les larmes aux yeux
Tant tout est déchiré, au bord et au milieu
Dans ce pays lointain où tant de drames affreux
Ont déchiré un peuple, en le coupant en deux.
Lisez Jacaranda, vous n’en sortez indemnes
Car touché en plein cœur par l’horrrible dilemme
Comment ne se venger et comment pardonner
Quand on a vu autant de proches assassinés ?
Mystères de l’âme humaine et sa sauvagerie
Quand du civilisé on brise le vernis
Quand des gens ordinaires massacrent leurs voisins
Parce qu’ont leur a dit qu’ils étaient moins que rien.
Quand on a attisé pendant longtemps la haine
Pour asseoir son pouvoir sur un pays de rêve,
Quand des blancs coloniaux s’en sont donnés la peine
Pour qu’il ne comprenne tout ce qu’ils lui enlèvent.
Avec tout ce silence qui plane sur les morts
Comme sur les vivants dont les boyaux il tort
Qui voudraient étouffer et cela pour toujours
La terrible mémoire de tous ces sombres jours.
Ce roman magnifique redonne la parole
Celle que de grands arbres avaient su seuls garder
Pour conter une histoire qui est celle des hommes
Partout où la terreur hélas un jour résonne.
Tant tout est déchiré, au bord et au milieu
Dans ce pays lointain où tant de drames affreux
Ont déchiré un peuple, en le coupant en deux.
Lisez Jacaranda, vous n’en sortez indemnes
Car touché en plein cœur par l’horrrible dilemme
Comment ne se venger et comment pardonner
Quand on a vu autant de proches assassinés ?
Mystères de l’âme humaine et sa sauvagerie
Quand du civilisé on brise le vernis
Quand des gens ordinaires massacrent leurs voisins
Parce qu’ont leur a dit qu’ils étaient moins que rien.
Quand on a attisé pendant longtemps la haine
Pour asseoir son pouvoir sur un pays de rêve,
Quand des blancs coloniaux s’en sont donnés la peine
Pour qu’il ne comprenne tout ce qu’ils lui enlèvent.
Avec tout ce silence qui plane sur les morts
Comme sur les vivants dont les boyaux il tort
Qui voudraient étouffer et cela pour toujours
La terrible mémoire de tous ces sombres jours.
Ce roman magnifique redonne la parole
Celle que de grands arbres avaient su seuls garder
Pour conter une histoire qui est celle des hommes
Partout où la terreur hélas un jour résonne.

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