Inexorable.
Publié le 03 août 2025
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Une amie m’a dit hier tu restes si rebelle
Pourquoi être à ton âge si révolutionnaire ?
Ne sais-tu pas combien au vu de tes artères
Il serait bien plus sage d’apaiser ta colère.
Si c’est être plus sage que d’être moins violent
A ce seul jugement alors moi je consens
Car la sagesse n’est pas un renoncement
Mais bien plus de conscience qu’on en avait avant.
Celle de ses limites, celle de ses semblables
Celle aussi du monde, celle de la parole
Que c’est par le langage que l’on devient capable
De faire aussi que l’autre sache quel est son rôle.
Parce que tous les ans qui blanchissent ma tête
M’ont appris que toujours il faudra qu’on s’entête
Pour dire les erreurs que font las nos prochains
Que ce n’est par les peurs qu’on ouvre des chemins.
Car ce n’est pas pour moi, je ne suis qu’un passeur
Que je proteste encore et relaie les alarmes
Contre ce qui arrive, ce ne sont pas des armes
Qui vaincront ces dangers, pas plus que nos erreurs.
Je pourrai comme d’autres me boucher les oreilles
Aussi n’ouvrir mes yeux que sur quelques merveilles
M’isoler dans ma bulle, me dire qu’après tout
Prendre plus de recul, le reste je m’en fous.
Mais je vois et j’entends, et en plus je comprends
Je sais bien que ce monde n’en a plus pour longtemps
Sa triste trajectoire conduit même à des gouffres
Où tout ce que l’on sait, qu’à coup sûr, on en souffre.
Je ne suis qu’une voix parmi des milliers d’autres
Qui hurlent attention à nos terribles fautes
Qui voudraient inviter les peuples à réagir
Contre l’inexorable qui risque d’advenir.
Pourquoi être à ton âge si révolutionnaire ?
Ne sais-tu pas combien au vu de tes artères
Il serait bien plus sage d’apaiser ta colère.
Si c’est être plus sage que d’être moins violent
A ce seul jugement alors moi je consens
Car la sagesse n’est pas un renoncement
Mais bien plus de conscience qu’on en avait avant.
Celle de ses limites, celle de ses semblables
Celle aussi du monde, celle de la parole
Que c’est par le langage que l’on devient capable
De faire aussi que l’autre sache quel est son rôle.
Parce que tous les ans qui blanchissent ma tête
M’ont appris que toujours il faudra qu’on s’entête
Pour dire les erreurs que font las nos prochains
Que ce n’est par les peurs qu’on ouvre des chemins.
Car ce n’est pas pour moi, je ne suis qu’un passeur
Que je proteste encore et relaie les alarmes
Contre ce qui arrive, ce ne sont pas des armes
Qui vaincront ces dangers, pas plus que nos erreurs.
Je pourrai comme d’autres me boucher les oreilles
Aussi n’ouvrir mes yeux que sur quelques merveilles
M’isoler dans ma bulle, me dire qu’après tout
Prendre plus de recul, le reste je m’en fous.
Mais je vois et j’entends, et en plus je comprends
Je sais bien que ce monde n’en a plus pour longtemps
Sa triste trajectoire conduit même à des gouffres
Où tout ce que l’on sait, qu’à coup sûr, on en souffre.
Je ne suis qu’une voix parmi des milliers d’autres
Qui hurlent attention à nos terribles fautes
Qui voudraient inviter les peuples à réagir
Contre l’inexorable qui risque d’advenir.

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