Indulgents.
Publié le 03 août 2025
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Le père Hugo m’observe depuis ces étagères
Où sont rangées ses œuvres en reliures austères.
Au dessus c’est Rimbaud qui y côtoie Verlaine
Car à les séparer j’aurais eu trop de peine.
La grande poésie peut vous paralyser
Si vous faites l’erreur de vous y comparer
Si vous pensez qu’un autre va tout analyser
Pour voir dans vos écrits ce qui est à réparer.
Sans aller jusqu’à croire comme dit Siméon
Que c’est la poésie qui sauvera le monde
J’écris modestement moi de l’accordéon.
Au sein du grand orchestre n’ai que place seconde.
Et je sais la musique de quelques grands auteurs
Sans oser me hisser jusqu’à cette hauteur
Je sais que le pipeau ne combat pas la flûte
Je ne m’engagerai dans ce genre de lutte.
Je fais des rencontres dans l’humaine chaleur
Avec tant de poètes qui ont l’amour au cœur
Et la plume alerte, et cette envie d’écrire
À qui le mal de vivre n’enlève l’envie de rire.
La raison pour laquelle sans hésiter me joins
À ce chœur stimulant des écrits de zinzins
Si nous lisent Hugo, Prévert ou Beaudelaire
Qu’ils se montrent indulgents envers nos propres vers.
Où sont rangées ses œuvres en reliures austères.
Au dessus c’est Rimbaud qui y côtoie Verlaine
Car à les séparer j’aurais eu trop de peine.
La grande poésie peut vous paralyser
Si vous faites l’erreur de vous y comparer
Si vous pensez qu’un autre va tout analyser
Pour voir dans vos écrits ce qui est à réparer.
Sans aller jusqu’à croire comme dit Siméon
Que c’est la poésie qui sauvera le monde
J’écris modestement moi de l’accordéon.
Au sein du grand orchestre n’ai que place seconde.
Et je sais la musique de quelques grands auteurs
Sans oser me hisser jusqu’à cette hauteur
Je sais que le pipeau ne combat pas la flûte
Je ne m’engagerai dans ce genre de lutte.
Je fais des rencontres dans l’humaine chaleur
Avec tant de poètes qui ont l’amour au cœur
Et la plume alerte, et cette envie d’écrire
À qui le mal de vivre n’enlève l’envie de rire.
La raison pour laquelle sans hésiter me joins
À ce chœur stimulant des écrits de zinzins
Si nous lisent Hugo, Prévert ou Beaudelaire
Qu’ils se montrent indulgents envers nos propres vers.

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