Ils y mettent des gants.
Publié le 03 août 2025
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Le sombre autorise des propos sulfureux
Qui donnent à leurs vers des accents bien furieux,
Quand leur chant de révolte s’élève jusqu’aux cieux
Pour y interpeller, car eux l’osent, les dieux !
Les ombres aiment à jouer de ces traits de lumière
Qui jaillissent du gouffre comme autant de prières,
Pour mieux se lamenter de ce poids qu’à le noir
Lorsqu’ils plongent, entiers, au cœur du désespoir.
Dans le froid de la tombe, où le marbre est roi
Gisent leurs vers meurtris qui ont perdu la foi.
Quand la vie s’y étiole on y entend parfois
Leurs regrets de la perte qu’ils ont fait d’autrefois.
Ils pleurent les décombres de leurs vies fracassées
Comme des trahisons de leurs cœurs trop blessés.
Ils choisissent avec grâce des mots très élégants
Pour dire leurs malheurs ils y mettent des gants.
Qui donnent à leurs vers des accents bien furieux,
Quand leur chant de révolte s’élève jusqu’aux cieux
Pour y interpeller, car eux l’osent, les dieux !
Les ombres aiment à jouer de ces traits de lumière
Qui jaillissent du gouffre comme autant de prières,
Pour mieux se lamenter de ce poids qu’à le noir
Lorsqu’ils plongent, entiers, au cœur du désespoir.
Dans le froid de la tombe, où le marbre est roi
Gisent leurs vers meurtris qui ont perdu la foi.
Quand la vie s’y étiole on y entend parfois
Leurs regrets de la perte qu’ils ont fait d’autrefois.
Ils pleurent les décombres de leurs vies fracassées
Comme des trahisons de leurs cœurs trop blessés.
Ils choisissent avec grâce des mots très élégants
Pour dire leurs malheurs ils y mettent des gants.

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