Ignorants et coupables.

N’avons-nous pas créé notre propre poison
Qu’est-ce monstre avide où nous sommes en prison ?
Ce piège séduisant où nous sommes englués 
Auquel, bien malgré nous, on ne veux échapper.

Ce monde qu’on a fait si rempli d’artifices
Aux aspects séduisants où tout semble facile 
Qui exige de nous de nombreux sacrifices
Et où la liberté n’est plus qu’un mot utile.

Voudrait-on en changer ? Oh que c’est compliqué !
Il faudrait tout revoir de nos façons de faire, 
Espérer des puissants qu’ils renoncent au pouvoir
Que leur donne tout ce qu’ils peuvent seuls avoir.

Et la révolution ? Mais de laquelle on parle
Celle des religions pour d’autres soumissions ?
Celle des libéraux, de la loi du renard ?
Celle des écolos avant qu’il soit trop tard ?

Comment mettre d’accord entre eux ces adversaires ?
Comment sortir des griffes de l’argent tout puissant ?
Il ne suffit pas d’être génial ou téméraire 
Pour gagner cette course qu’on livre avec le temps.

Savoir ce qu’il faut faire n’est en rien suffisant 
Puisqu’on ne sait convaincre à la fois tous les gens.
L’homme est demeuré un membre de tribus
A cet archaïsme il paye encore tribut.

Et de cette faiblesse il demeure ignorant.