Hubris.
Publié le 03 août 2025
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Que se dit la montagne en regardant le ciel
Combien je suis petite devant cet univers !
Que comprend la montagne en voyant la vallée
Mais que me voilà haute par rapport à mon pied !
Que se dit le poisson qui la crevette avale
Je suis le roi des mers au fil de mes nageoires !
Mais que se dit le même lorsqu’un plus gros l’avale
Combien sont dérisoires tous les rêves de gloire !
Que se dit la rivière des forces de ses flots
Orgueilleuse à charrier autant de gouttes d’eau
Mais quelle est sa surprise noyée dans l’océan
Où elle n’est plus celle qu’elle était juste avant.
Et que se dit le chêne si fier de sa ramure
Se sentant un géant au sein de la nature.
Mais il gémit pourtant des morsures du feu
Tout comme le roseau qui compte lui si peu.
Et que se dit un homme regardant la fourmi
Qu’il est maître d’un monde, qu’il n’y a plus grand que lui
Mais à voir les étoiles tout au dessus de lui
Il prétendra quand même qu’il n’est pas si petit !
Combien je suis petite devant cet univers !
Que comprend la montagne en voyant la vallée
Mais que me voilà haute par rapport à mon pied !
Que se dit le poisson qui la crevette avale
Je suis le roi des mers au fil de mes nageoires !
Mais que se dit le même lorsqu’un plus gros l’avale
Combien sont dérisoires tous les rêves de gloire !
Que se dit la rivière des forces de ses flots
Orgueilleuse à charrier autant de gouttes d’eau
Mais quelle est sa surprise noyée dans l’océan
Où elle n’est plus celle qu’elle était juste avant.
Et que se dit le chêne si fier de sa ramure
Se sentant un géant au sein de la nature.
Mais il gémit pourtant des morsures du feu
Tout comme le roseau qui compte lui si peu.
Et que se dit un homme regardant la fourmi
Qu’il est maître d’un monde, qu’il n’y a plus grand que lui
Mais à voir les étoiles tout au dessus de lui
Il prétendra quand même qu’il n’est pas si petit !

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