Hiver.

La neige est tombée, tout en est recouvert
Vois il n’y a plus que blanc, là où tout était vert
La nature adopte une tenue d’hiver
Elle garde un peu de gris au bord de ses revers.

Le froid s’est installé, il fait comme chez lui
Il n’y a plus de chaud que le poêle aujourd’hui
Le soleil est masqué de nuages de pluie
on voit seule la braise qui dans le foyer luit.

Le silence à son tour profite de l’aubaine
Les oiseaux se sont tus, il retient son haleine.
Seules des gouttes d’eau, mais elles sont à la peine,
Tentent de la troubler mais c’est là chose vaine.

Sur les toits des panaches montent au dessus des toits
Issus un peu partout des cheminées à bois.
Les pas font dans la neige des sillons bien étroits 
Quand les gens vont vaquer en maints et maints endroits.

Le poète est debout tout contre la fenêtre 
Il voit et il observe, il médite peut-être. 
Il sent ces changements au profond de son être 
Il sait dans quelques mois que tout viendra renaître.