Halliers.
Publié le 03 août 2025
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Dans les bosquets épais des forêts d’autrefois
Halliers qu’à coups d’épée on traversait parfois
S’agitait une faune infime et discrète
Tout un monde animal aux mœurs un peu secrètes.
Tout un petit gibier prisé par les chasseurs
Y venait se terrer les jours de grande peur
Le lièvre furtif, la grive musicienne
Le faon tout tremblant, le lapin de garenne.
Puis sont venus des gens armés de longues haches
Qui ont coupé buissons, épineux et touffus
Et qui n’avaient en tête que cette seule tâche
Que la forêt ne soit jamais ce qu’elle fut.
À présent sous les arbres aux plus hautes futaies
Est un tapis de feuilles aux couleurs mordorées
Vous chercherez en vain où pouvoir se cacher
Plus aucun animal ne vient là pour
nicher.
De ces forêts les hommes ont fait de grands champs d’arbres
Où règne une atmosphère triste, presque macabre
Des endroits silencieux, désertés par la vie
Où est passée la faune ? Elle leur fut ravie.
Halliers qu’à coups d’épée on traversait parfois
S’agitait une faune infime et discrète
Tout un monde animal aux mœurs un peu secrètes.
Tout un petit gibier prisé par les chasseurs
Y venait se terrer les jours de grande peur
Le lièvre furtif, la grive musicienne
Le faon tout tremblant, le lapin de garenne.
Puis sont venus des gens armés de longues haches
Qui ont coupé buissons, épineux et touffus
Et qui n’avaient en tête que cette seule tâche
Que la forêt ne soit jamais ce qu’elle fut.
À présent sous les arbres aux plus hautes futaies
Est un tapis de feuilles aux couleurs mordorées
Vous chercherez en vain où pouvoir se cacher
Plus aucun animal ne vient là pour
nicher.
De ces forêts les hommes ont fait de grands champs d’arbres
Où règne une atmosphère triste, presque macabre
Des endroits silencieux, désertés par la vie
Où est passée la faune ? Elle leur fut ravie.

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