Furtive.
Publié le 03 août 2025
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Quand je l’entraperçue au fond de la coursive
Image subliminale, et vision si furtive
Je sus malgré cela que j’en serai brisé
Que mon coeur, à jamais, en serait prisonnier.
Était-ce le grand voile posé sur ses cheveux
Lui faisant une traîne soulevée sous mes yeux
Était-ce le regard tout rempli d’éclairs noirs
Qui d’un coup de harpon a accroché l’espoir ?
Rien qu’une silhouette, mais aussi quelle allure !
A peine un visage, mais en pleine figure !
Est-ce alors cela que l’on dit coup de foudre
Je n’ai pourtant senti aucune odeur de poudre.
Mais l’odeur du jasmin, un soupçon de cannelle
C’est qu’elle sentait bon la jolie demoiselle
J’ai couru jusqu’au coin, elle avait disparu
Le couloir lui hélas donnait bien dans la rue.
Tous les jours qui ont suivi, j’y suis tant repassé
Par ce très long couloir en ayant l’air pressé
Si l’on me demandait mais qu’est-ce que vous cherchez
J’accélérai mon pas et je me dépêchais,
Je n’ai jamais revu l’alerte promeneuse
Peut être de me voir l’avait rendue peureuse
Pourquoi la vie permet de si belle surprise
Vous retire aussitôt toute chance de prise ?
Rien ne me dit bien sûr que la belle aurait
Eu d’intérêt pour moi, et que moi je l’aurais
Séduite par mes mots ou bien par mon allure
C’est le point en question de la pauvre aventure.
Image subliminale, et vision si furtive
Je sus malgré cela que j’en serai brisé
Que mon coeur, à jamais, en serait prisonnier.
Était-ce le grand voile posé sur ses cheveux
Lui faisant une traîne soulevée sous mes yeux
Était-ce le regard tout rempli d’éclairs noirs
Qui d’un coup de harpon a accroché l’espoir ?
Rien qu’une silhouette, mais aussi quelle allure !
A peine un visage, mais en pleine figure !
Est-ce alors cela que l’on dit coup de foudre
Je n’ai pourtant senti aucune odeur de poudre.
Mais l’odeur du jasmin, un soupçon de cannelle
C’est qu’elle sentait bon la jolie demoiselle
J’ai couru jusqu’au coin, elle avait disparu
Le couloir lui hélas donnait bien dans la rue.
Tous les jours qui ont suivi, j’y suis tant repassé
Par ce très long couloir en ayant l’air pressé
Si l’on me demandait mais qu’est-ce que vous cherchez
J’accélérai mon pas et je me dépêchais,
Je n’ai jamais revu l’alerte promeneuse
Peut être de me voir l’avait rendue peureuse
Pourquoi la vie permet de si belle surprise
Vous retire aussitôt toute chance de prise ?
Rien ne me dit bien sûr que la belle aurait
Eu d’intérêt pour moi, et que moi je l’aurais
Séduite par mes mots ou bien par mon allure
C’est le point en question de la pauvre aventure.

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