Fernand.
Publié le 03 août 2025
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Il s’appelait Fernand, en quoi serait-ce drôle ?
Mais voilà il était un petit éléphant.
Il était si petit qu’il n’avait d’autre rôle
Que de suivre sa mère comme fait tout enfant.
A l’ombre protectrice de cette vraie géante
Il ne craignait donc rien, une place épatante
Mais il devait courir toujours à toutes jambes
Pour suivre la cadence d’une troupe ingambe.
Il s’endormit un temps au cœur de hautes herbes
Couché dans la savane, invisible de tous
Rêvant d’une rivière et de ses lits de mousse
Où il jouait dans l’eau, éclaboussures en gerbe.
Quand il se réveilla tout n’était que silence
Hormis les cris des singes et le chant des oiseaux
Plus ces bruits formidables d’une troupe en marche
Plus la présence des femelles matriarches.
Combien il se sentit alors très vulnérable
Éloigné de la horde aux défenses d’ivoire
Les feulements des lionnes devenaient redoutables
C’est sa grande maman lui qu’il voulait revoir.
Les herbes à éléphant de la vaste savane
L’empêchaient de bien voir ce qu’il y avait autour
Aussi malgré sa trompe, il était bien trop court
Pour sentir les odeurs et de quoi elles émanent.
Comment vais-je donc faire pour trouver ma famille ?
Mille peurs naissent alors et tout en lui fourmillent
Au milieu de ce monde je ne suis plus un roi
Si lorsque je suis seul, je ressent tant d’effroi !
Regardez le Fernand, tout tremblant dans ce nid
Ce n’est plus l’éléphant devant qui tout s’enfuit
Il n’est plus qu’un enfant comme tous les enfants
Quand ils sont bien trop jeunes et loin de leur maman.
Quand soudain au dessus une ombre formidable
Vient lui cacher le ciel et aussitôt barrît
Il entend sa maman qui prévient par ce cri
Qu’elle a retrouvé son petit adorable.
Elle fit à Fernand, on t’a cherché partout
Il ne faut t’éloigner de notre coin à nous
Quelle idée que voilà que d’aller te cacher
Parmi les hautes herbes où tu t’étais couché !
La leçon a porté et désormais Fernand
Fera comme le doivent et partout les enfants
Comprendre qu’il n’est fort comme sont ses parents
Tant qu’il aura besoin des bras de sa maman.
Mais voilà il était un petit éléphant.
Il était si petit qu’il n’avait d’autre rôle
Que de suivre sa mère comme fait tout enfant.
A l’ombre protectrice de cette vraie géante
Il ne craignait donc rien, une place épatante
Mais il devait courir toujours à toutes jambes
Pour suivre la cadence d’une troupe ingambe.
Il s’endormit un temps au cœur de hautes herbes
Couché dans la savane, invisible de tous
Rêvant d’une rivière et de ses lits de mousse
Où il jouait dans l’eau, éclaboussures en gerbe.
Quand il se réveilla tout n’était que silence
Hormis les cris des singes et le chant des oiseaux
Plus ces bruits formidables d’une troupe en marche
Plus la présence des femelles matriarches.
Combien il se sentit alors très vulnérable
Éloigné de la horde aux défenses d’ivoire
Les feulements des lionnes devenaient redoutables
C’est sa grande maman lui qu’il voulait revoir.
Les herbes à éléphant de la vaste savane
L’empêchaient de bien voir ce qu’il y avait autour
Aussi malgré sa trompe, il était bien trop court
Pour sentir les odeurs et de quoi elles émanent.
Comment vais-je donc faire pour trouver ma famille ?
Mille peurs naissent alors et tout en lui fourmillent
Au milieu de ce monde je ne suis plus un roi
Si lorsque je suis seul, je ressent tant d’effroi !
Regardez le Fernand, tout tremblant dans ce nid
Ce n’est plus l’éléphant devant qui tout s’enfuit
Il n’est plus qu’un enfant comme tous les enfants
Quand ils sont bien trop jeunes et loin de leur maman.
Quand soudain au dessus une ombre formidable
Vient lui cacher le ciel et aussitôt barrît
Il entend sa maman qui prévient par ce cri
Qu’elle a retrouvé son petit adorable.
Elle fit à Fernand, on t’a cherché partout
Il ne faut t’éloigner de notre coin à nous
Quelle idée que voilà que d’aller te cacher
Parmi les hautes herbes où tu t’étais couché !
La leçon a porté et désormais Fernand
Fera comme le doivent et partout les enfants
Comprendre qu’il n’est fort comme sont ses parents
Tant qu’il aura besoin des bras de sa maman.

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