Fermer les yeux ?
Publié le 03 août 2025
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Dois-je fermer les yeux ? Désormais ne plus vivre
Qu’entouré des images que sont mes souvenirs ?
Me boucher les oreilles ? Que seules vibrent
En moi les émotions de nos anciens rires.
Je ne veux vous parler que des espoirs d’antan
Quand je croyais encore à l’avenir des hommes.
Je ne puis accepter que nous vivions des temps
Où de leurs pires erreurs, on observe la somme.
Je suis comme beaucoup aspirant au bonheur
Disposé à la paix, à la joie, au meilleur
Lors comment se fait-il que règnent tant nos peurs
Et que tant d’entre nous s’acharnent au malheur ?
Tandis que je veux voir le vol du papillon
Qui se fait lui si rare qu’il en devient un rêve
Je contemple ébahi dépenser des millions
Pour briser la nature sans lui accorder de trêve.
Alors que je voudrais la chanson d’un violon
Légère et enlevée comme le sont les rires,
C’est le fracas des bombes dont j’entends le pilon,
Et des odeurs de guerre qu’à présent on respire.
Dois-je fermer les yeux ? Désormais ne plus vivreQu’entouré des images que sont mes souvenirs ?Me boucher les oreilles ? Que seules vibrentEn moi les émotions de nos anciens rires.
Dois-je fermer les yeux ? Désormais ne plus vivre
Qu’entouré des images que sont mes souvenirs ?
Me boucher les oreilles ? Que seules vibrent
En moi les émotions de nos anciens rires.
Pardonnez moi alors mon spleen poétique
Qui s’entache ainsi des accents du tragique.
Je suis plutôt fleur bleue, mais la voilà fanée
Le monde a trop changé depuis que je suis né.
Qu’entouré des images que sont mes souvenirs ?
Me boucher les oreilles ? Que seules vibrent
En moi les émotions de nos anciens rires.
Je ne veux vous parler que des espoirs d’antan
Quand je croyais encore à l’avenir des hommes.
Je ne puis accepter que nous vivions des temps
Où de leurs pires erreurs, on observe la somme.
Je suis comme beaucoup aspirant au bonheur
Disposé à la paix, à la joie, au meilleur
Lors comment se fait-il que règnent tant nos peurs
Et que tant d’entre nous s’acharnent au malheur ?
Tandis que je veux voir le vol du papillon
Qui se fait lui si rare qu’il en devient un rêve
Je contemple ébahi dépenser des millions
Pour briser la nature sans lui accorder de trêve.
Alors que je voudrais la chanson d’un violon
Légère et enlevée comme le sont les rires,
C’est le fracas des bombes dont j’entends le pilon,
Et des odeurs de guerre qu’à présent on respire.
Dois-je fermer les yeux ? Désormais ne plus vivreQu’entouré des images que sont mes souvenirs ?Me boucher les oreilles ? Que seules vibrentEn moi les émotions de nos anciens rires.
Dois-je fermer les yeux ? Désormais ne plus vivre
Qu’entouré des images que sont mes souvenirs ?
Me boucher les oreilles ? Que seules vibrent
En moi les émotions de nos anciens rires.
Pardonnez moi alors mon spleen poétique
Qui s’entache ainsi des accents du tragique.
Je suis plutôt fleur bleue, mais la voilà fanée
Le monde a trop changé depuis que je suis né.

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