Fascination.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
(0)
Tout n’est que mouvement aussi lent qu’il paraisse 
Tout n’est que changement pour que des choses naissent.
Rien n’est immobile dans le vaste univers
Coule la création, comme coulent mes vers.

Le temps n’a qu’une loi qui est de tout effacer
Et tout ce qui sera, et tout ce qui était.
Dans son grand opéra rien n’y pourra jouer
Plus qu’une fois sa pièce comme un rêve d’été.

Tout ce qui est voyage à son corps défendant 
Même celui qui croit qu’il ne bouge pourtant
Ou celui qui essaie d’être à contre-courant.
Nul ne peut résister ni lutter bien longtemps.

Mon poème aussi suit ce cours impérieux 
En affichant des mots choisis faute de mieux
Des mots venus d’hier pour éclairer demain
Des mots éparpillés par tous les jeux de main.

Des mots à peine nés qui déjà, vois, s’envolent,
Éphémères, orgueilleux comme vaines paroles.
Des mots chargés d’espoir mais si lourds de regrets
Des mots qui ne pourront percer tous les secrets.

Naissent les galaxies et meurent les étoiles 
Immenses événements sur le fond de la toile
Et nous tous ballotés, pas plus que des poussières 
Nous restons fascinés par ces mille lumières.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.