Exploration.
Publié le 03 août 2025
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Aller au bout du monde en lieux inexplorés
Que ce fut là un rêve pour les aventuriers
Il n’y en a plus guère, faut-il le déplorer ?
Je ne voudrais en rien l’avenir injurier.
Pourtant l’homme agit comme s’il n’avait que faire
De ce caillou bleuté dont il a fait le tour
Il ne se soucie pas d’y créer un enfer
Car il s’est découvert de tout nouveaux amours
Pour ces feux si lointains qu’il appelle étoiles.
À présent c’est vers elles qu’il veut mettre les voiles,
Avec cette soif chevillée tout en lui
D’aller toujours plus loin, hier comme aujourd’hui.
Le vrai défi pourtant c’est de vivre sur terre
Là où la vie jaillit, où le sol est prospère.
Quand le doigt bien tendu montre là-haut la voûte
Que regarde à ses pieds plutôt l’homme qui doute !
Mon aventure à moi exige peu de choses
De voir tout cet amour que la vie nous propose
La danse compliquée dont l’abeille fait preuve
Les promesses portées par chaque aube neuve
La pousse des légumes au petit potager
Les lapins doux et gras que l’on pourra manger
Le crocus au printemps, corolle sur la neige
L’oiseau qui fait son nid et son patient manège.
Il reste tant à voir pour qui sait regarder
Tous ces riens si précieux qui sont banalisés
Le fruit né de la fleur dont l’arbre est chargé
La course du lézard que l’on a dérangé.
Je poursuis l’aventure chaque jour et matin
En allant simplement promener au jardin
J’ai beau bien le connaître et l’avoir exploré
Il demeure une source pour les yeux étonner.
Que ce fut là un rêve pour les aventuriers
Il n’y en a plus guère, faut-il le déplorer ?
Je ne voudrais en rien l’avenir injurier.
Pourtant l’homme agit comme s’il n’avait que faire
De ce caillou bleuté dont il a fait le tour
Il ne se soucie pas d’y créer un enfer
Car il s’est découvert de tout nouveaux amours
Pour ces feux si lointains qu’il appelle étoiles.
À présent c’est vers elles qu’il veut mettre les voiles,
Avec cette soif chevillée tout en lui
D’aller toujours plus loin, hier comme aujourd’hui.
Le vrai défi pourtant c’est de vivre sur terre
Là où la vie jaillit, où le sol est prospère.
Quand le doigt bien tendu montre là-haut la voûte
Que regarde à ses pieds plutôt l’homme qui doute !
Mon aventure à moi exige peu de choses
De voir tout cet amour que la vie nous propose
La danse compliquée dont l’abeille fait preuve
Les promesses portées par chaque aube neuve
La pousse des légumes au petit potager
Les lapins doux et gras que l’on pourra manger
Le crocus au printemps, corolle sur la neige
L’oiseau qui fait son nid et son patient manège.
Il reste tant à voir pour qui sait regarder
Tous ces riens si précieux qui sont banalisés
Le fruit né de la fleur dont l’arbre est chargé
La course du lézard que l’on a dérangé.
Je poursuis l’aventure chaque jour et matin
En allant simplement promener au jardin
J’ai beau bien le connaître et l’avoir exploré
Il demeure une source pour les yeux étonner.

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