Et que vous en dirai-je ?

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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N’est-il pas étonnant que parler de nature
Me met du baume au cœur 
Et bien qu’elle nous mette parfois à la torture
En semant le malheur
A l’inverse voyez combien parler des hommes
M’attriste et me consterne 
Quand je dresse en détail de leurs méfaits la somme 
Ou de leurs balivernes.

Si l’un tout comme l’autre n’a de bilan tout noir
Cette sévérité qu’a mes yeux l’un mérite 
N’a nulle autre raison que j’avais un espoir
C’est que l’homme démontre qu’il sait où il habite.

La nature suit ses lois hors de toute morale
Et tous ses soubresauts n’en sont que pardonnables 
L’homme qui se comporte en un fieffé vandale
Ne peut en rien nier qu’il est lui responsable.

Ne vous étonnez point si je peux chanter l’une
Qui est comme un baume au cœur 
Que je n’en puis vouloir à la nuit, à la lune
De veiller sur mes peurs
Et comprenez mon ire quand la stupidité 
Est fille d’ignorance
Et quand l’aveuglement conduit l’humanité 
A son inexistence.

Quand l’une me console rien qu’avoir sa beauté 
L’autre me stupéfie par sa cupidité 
Quand un ciel étoilé m’invite à le rejoindre
L’artificiel argent je ne saurais le oindre.
Pierre Jean Boutet - Logo
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