Et moi je dis, merci !
Publié le 03 août 2025
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La belle effarouchée s’était figée, tremblante,
Recherchant instamment une ligne de fuite
La grâce et la beauté saisies d’effroi soudain.
Elle hésitait, farouche, à traverser la voie
Moi je ne bougeais pas, admirant l’animal
Que j’entrapercevais souvent quelques instants
Sans avoir tout ce temps pour l’observer longtemps.
Mon dieu quelle élégance dans ce corps frémissant
Dans ces yeux en amande qu’écarquille la peur !
Mon dieu quelle tristesse que de voir cette peur
Cette peur de l’humain que le chasseur provoque.
Et mon dieu quel bonheur de faire une rencontre
Avec toute la grâce que la nature montre
Et mon dieu quel malheur que l’homme soit ainsi
Qu’il ne sache lui dire à tout instant, merci !
Recherchant instamment une ligne de fuite
La grâce et la beauté saisies d’effroi soudain.
Elle hésitait, farouche, à traverser la voie
Moi je ne bougeais pas, admirant l’animal
Que j’entrapercevais souvent quelques instants
Sans avoir tout ce temps pour l’observer longtemps.
Mon dieu quelle élégance dans ce corps frémissant
Dans ces yeux en amande qu’écarquille la peur !
Mon dieu quelle tristesse que de voir cette peur
Cette peur de l’humain que le chasseur provoque.
Et mon dieu quel bonheur de faire une rencontre
Avec toute la grâce que la nature montre
Et mon dieu quel malheur que l’homme soit ainsi
Qu’il ne sache lui dire à tout instant, merci !

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