Et la lumière fut

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Lorsque naît la lumière tout renaît avec elle
Les crêtes enneigées s’illuminent soudain
La pâture endormie verdoie avec entrain 
Et l’air bruit à nouveau du battement des ailes

Tout en est sublimé, quel réveil admirable
Plus rien, dorénavant, n’est à hier semblable
Revêtant des habits fait d’intenses couleurs 
Arlequin est partout qui peint avec ardeur.

Il suffit d’un rayon pour la métamorphose 
Pour mettre de la joie sur la cime morose
Aucun autre fanal ne parvient à ce point
À poser sa magie dans le moindre recoin.

La fleur s’épanouit sous la chaude caresse
Les oiseaux semblent pris d’une folle allégresse 
Les arbres ont caché leurs branches sous les feuilles
L’amour, des marguerites, les pétales effeuille.

Les jours sont bien plus que ne sont leurs décors
Ils brillent bien plus fort, sous la nouvelle aurore,
La lumière leur offre le plus beau des trésors 
Puisque la vie palpite à nouveau dans les corps.
Pierre Jean Boutet - Logo
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