Espace temps
Publié le 03 août 2025
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Quand encore brumeux au matin je me lève
Que je n'ai pas encore les idées vraiment claires
Que comme des abeilles les mots en moi s'affairent
Sans trouver ni repos et sans faire de trêve,
Je sais que pour calmer ces mots qui me harcèlent
Il me faudra plier à leur pression brouillonne
Coucher sur le papier et qu'au moins j'y crayonne
Quelques vers arrachés à leurs sons de crécelle.
Ce ne sera qu'alors que le calme revient
Et que je puis enfin dire que je suis là
Attention concentrée sur tous ces petits riens
Qui en début de journée nous donnent à tous le la.
Parenthèse étrange où quand l'aube enfin naît
Je me sens à moi même quelque peu étranger
Comme si quelque chose alors me retenait
Dans un espace ailleurs où l'on peut tout changer.
Sensation de distance, même d'effacement
Où je ne suis acteur, mais présent seulement
Que mes yeux ont laissé la place à un prisme
Qui me donne à voir hors de tout réalisme.
Dans cette double vie, immobile pourtant
Je voyage à plaisir dans cet espace temps
Je glisse de l'une à l'autre sans effort apparent
C'est ma seule marotte, suis-je encore un enfant ?
Que je n'ai pas encore les idées vraiment claires
Que comme des abeilles les mots en moi s'affairent
Sans trouver ni repos et sans faire de trêve,
Je sais que pour calmer ces mots qui me harcèlent
Il me faudra plier à leur pression brouillonne
Coucher sur le papier et qu'au moins j'y crayonne
Quelques vers arrachés à leurs sons de crécelle.
Ce ne sera qu'alors que le calme revient
Et que je puis enfin dire que je suis là
Attention concentrée sur tous ces petits riens
Qui en début de journée nous donnent à tous le la.
Parenthèse étrange où quand l'aube enfin naît
Je me sens à moi même quelque peu étranger
Comme si quelque chose alors me retenait
Dans un espace ailleurs où l'on peut tout changer.
Sensation de distance, même d'effacement
Où je ne suis acteur, mais présent seulement
Que mes yeux ont laissé la place à un prisme
Qui me donne à voir hors de tout réalisme.
Dans cette double vie, immobile pourtant
Je voyage à plaisir dans cet espace temps
Je glisse de l'une à l'autre sans effort apparent
C'est ma seule marotte, suis-je encore un enfant ?

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