Éphémères

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
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Une vague s’en vient mourir jusqu'à la plage
Elle s'étale, se retire, bientôt disparaît 
Elle ne laisse alors derrière son passage
Que bulles éphémères, bris de bois flottés.

De même tu es venue un jour dans mon sillage
Tu m'as souri, tu m'as aimé, t'es envolée 
Tu n'as laissé derrière toi qu'un beau carnage
Dans mon cœur ravagé, qui s'est mis à saigner.

Une brise de mer, souffle sur le rivage
Frémissent à peine, les feuilles des palmiers
Elle rafraîchit un peu, cette fin de journée 
Puis s'en va légère comme un rêve enchanté.

Tu as posé ainsi ton souffle sur ma peau
De délicieux frissons tu y as déclenchés 
Tu m'as lors rajeuni, en cette fin d'été 
Et puis tu es partie sans me laisser un mot.

Il est dans nos vies de rares joies durables
Y passent surtout des moments agréables 
Qui ne durent qu'un temps, celui d'une émotion
Ne demeurent de traces de leurs secrets frissons.
Pierre Jean Boutet - Logo
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