Entrez dans le bal.
Publié le 03 août 2025
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Au petit bal de mon quartier
J’allais parfois m’encanailler
Sur le son de l’accordéon
Dans les lumières et les flonflons
Autant c’est vrai pour rencontrer
Des filles prêtes à danser
À échanger quelques baisers
Offerts plus que pris ou volés,
Que pour m’étourdir de la fête
Chasser les soucis dans ma tête
N’avoir à l’esprit que conquête
Plus que les traças d’un arpète.
Au grand bal d’une vie de fièvre
Je me suis vu vite entraîné
Dans une course aux illusions
Dans l’affre des compétitions
Autant c’est vrai pour y gagner
De quoi ma famille fonder
Et des enfants à élever
Voulus plus qu’à moi imposés.
Que pour tenter de donner sens
À une vie, une existence
Sans bien toujours avoir conscience
Du vertige des apparences.
Au bal plus lent vers la frontière
Je me sens à présent bercé
Le rythme est doux et joli l’air
Je suis serein et tout est clair
Autant c’est vrai car je suis vieux
Que ma carcasse un peu proteste
Mais je me sens sans doute mieux
Car plus personne ne me teste
Que parce que je peux choisir
Quelle est la voie que je veux suivre.
Je puis, pour moi, pour vous, écrire
Tout cet amour que je veux dire.
À la fin du bal ce qui est pire
Ce n’est pas en fait pas de mourir
Mais d’avoir dû alors partir
Sans avoir su : mais pourquoi vivre ?
J’allais parfois m’encanailler
Sur le son de l’accordéon
Dans les lumières et les flonflons
Autant c’est vrai pour rencontrer
Des filles prêtes à danser
À échanger quelques baisers
Offerts plus que pris ou volés,
Que pour m’étourdir de la fête
Chasser les soucis dans ma tête
N’avoir à l’esprit que conquête
Plus que les traças d’un arpète.
Au grand bal d’une vie de fièvre
Je me suis vu vite entraîné
Dans une course aux illusions
Dans l’affre des compétitions
Autant c’est vrai pour y gagner
De quoi ma famille fonder
Et des enfants à élever
Voulus plus qu’à moi imposés.
Que pour tenter de donner sens
À une vie, une existence
Sans bien toujours avoir conscience
Du vertige des apparences.
Au bal plus lent vers la frontière
Je me sens à présent bercé
Le rythme est doux et joli l’air
Je suis serein et tout est clair
Autant c’est vrai car je suis vieux
Que ma carcasse un peu proteste
Mais je me sens sans doute mieux
Car plus personne ne me teste
Que parce que je peux choisir
Quelle est la voie que je veux suivre.
Je puis, pour moi, pour vous, écrire
Tout cet amour que je veux dire.
À la fin du bal ce qui est pire
Ce n’est pas en fait pas de mourir
Mais d’avoir dû alors partir
Sans avoir su : mais pourquoi vivre ?

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