Enlevez vos bâillons et jetez vos œillères !
Publié le 03 août 2025
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Si vous souhaitez vraiment entrevoir la lumière
Enlevez vos bâillons et jetez vos œillères
Échappez à l’emprise des discours obsédants
Qui vous tiennent captifs d’un réel oppressant.
Sous les fourches Caudines qu’à tous elle impose
La norme qui n’exige hélas qu’une réponse,
À toute autre réel, il faudrait qu’on renonce,
Comme s’il n’y avait qu’une couleur aux roses.
Qui encore osera voir avec d’autres yeux
Hors des sentiers battus par les hordes aveugles
Qui suivent ces chemins où toutes elles meuglent,
Chassant hors de leur vie, tout le plus merveilleux.
Partout on leur raconte toujours les mêmes choses
Qu’il faut suivre la route et ne pas en sortir
Comment vivre sa vie et comment la bâtir
Et comment y agir de peur qu’elle n’explose.
Le poète est l’intrus dans ce monde borné
Celui qui l’interroge et qui lui rit au nez.
Qui ouvre d’autres portes pour regarder ailleurs
Que là où le voudraient bien tous les dictateurs.
Il dit fermez les yeux pour sentir cette ivresse
Quand l’esprit n’obéit à la seule paresse,
Quand il tente de voir, de comprendre ou de vivre
Les voies qui partout s’ouvrent à qui veut bien les suivre.
Enlevez vos bâillons et jetez vos œillères
Échappez à l’emprise des discours obsédants
Qui vous tiennent captifs d’un réel oppressant.
Sous les fourches Caudines qu’à tous elle impose
La norme qui n’exige hélas qu’une réponse,
À toute autre réel, il faudrait qu’on renonce,
Comme s’il n’y avait qu’une couleur aux roses.
Qui encore osera voir avec d’autres yeux
Hors des sentiers battus par les hordes aveugles
Qui suivent ces chemins où toutes elles meuglent,
Chassant hors de leur vie, tout le plus merveilleux.
Partout on leur raconte toujours les mêmes choses
Qu’il faut suivre la route et ne pas en sortir
Comment vivre sa vie et comment la bâtir
Et comment y agir de peur qu’elle n’explose.
Le poète est l’intrus dans ce monde borné
Celui qui l’interroge et qui lui rit au nez.
Qui ouvre d’autres portes pour regarder ailleurs
Que là où le voudraient bien tous les dictateurs.
Il dit fermez les yeux pour sentir cette ivresse
Quand l’esprit n’obéit à la seule paresse,
Quand il tente de voir, de comprendre ou de vivre
Les voies qui partout s’ouvrent à qui veut bien les suivre.

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