Enfin du sens
Publié le 03 août 2025
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Quiconque ose écrire sur cette illustre église
Sent peser sur son texte les regards qui le lise
Et comparent à coup sûr la moindre de ses phrases
Avec celles d’Hugo toute emplies d’emphase.
Lors nulle prétention dans les vers à venir
Que de se mesurer au génie de Victor
Mon propos est tout simple, il est juste de dire
Quelle forte émotion a traversé mon corps.
J’avais vu l’incendie, la gorge si serrée
Que je n’avais de mot pour alors m’exprimer
J’ai suivi les travaux avec grand intérêt
Ravi de l’excellence qui en tous points primait.
Puis je vis la lumière qui pénétrait ce lieu
Rendu clair à lui même, éclatant à nos yeux
Puis je vis les chefs d’œuvre qui fourmillent partout
Que ce soit sous les voûtes, sur les toits ou les tours.
Je vis ce que les hommes peuvent ainsi accomplir
Quand brûle dans leur cœur le feu d’y parvenir,
Quand ils savent au fond d’eux quel peut être l’enjeu
Quand ils s’oublient eux mêmes pour le plus beau des jeux.
Je vis d’eux le meilleur quand las partout ailleurs
Ils se montrent sauvages, querelleurs, batailleurs,
Ceux là ont su trouver ce qui, à beaucoup, manque
Un sens à leur vie plutôt qu’un compte en banque.
Je loue le résultat de ces savants efforts
Mais plus qu’au monument qui bat tous les records
Je veux rendre hommage à ces hommes et ces femmes
Pour la beauté d’abord de ce que fut leur flamme.
Sent peser sur son texte les regards qui le lise
Et comparent à coup sûr la moindre de ses phrases
Avec celles d’Hugo toute emplies d’emphase.
Lors nulle prétention dans les vers à venir
Que de se mesurer au génie de Victor
Mon propos est tout simple, il est juste de dire
Quelle forte émotion a traversé mon corps.
J’avais vu l’incendie, la gorge si serrée
Que je n’avais de mot pour alors m’exprimer
J’ai suivi les travaux avec grand intérêt
Ravi de l’excellence qui en tous points primait.
Puis je vis la lumière qui pénétrait ce lieu
Rendu clair à lui même, éclatant à nos yeux
Puis je vis les chefs d’œuvre qui fourmillent partout
Que ce soit sous les voûtes, sur les toits ou les tours.
Je vis ce que les hommes peuvent ainsi accomplir
Quand brûle dans leur cœur le feu d’y parvenir,
Quand ils savent au fond d’eux quel peut être l’enjeu
Quand ils s’oublient eux mêmes pour le plus beau des jeux.
Je vis d’eux le meilleur quand las partout ailleurs
Ils se montrent sauvages, querelleurs, batailleurs,
Ceux là ont su trouver ce qui, à beaucoup, manque
Un sens à leur vie plutôt qu’un compte en banque.
Je loue le résultat de ces savants efforts
Mais plus qu’au monument qui bat tous les records
Je veux rendre hommage à ces hommes et ces femmes
Pour la beauté d’abord de ce que fut leur flamme.

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