En ville
Publié le 03 août 2025
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On vit souvent en ville sans regarder le ciel
Tant on est attiré par ce qui nous entoure
Que ce soit dans les rues ou bien entre les tours
Quand tout autour de nous est si artificiel.
Quand ce n’est pas le nez penché sur un écran
Ou plongé dans un livre assis, indifférent
Dans un bus, un métro, un taxi tout autant
C’est ainsi que souvent on y passe son temps.
C’est en ville qu’on court bien plus qu’à la campagne
Car tout y est urgent que notre vie réclame
On a si peu de temps entre boulot, dodo
Si peu de distraction avant prochain métro.
Quand on veut s’y distraire, on reprend un taxi
Piscine ou théâtre ou cinéma aussi
Ou pour aller dîner dans un bon restaurant
Qui donne sur ces toits qu’on ne voit si souvent.
Du matin jusqu’au soir on y voit ces objets
Faits de la main de l’homme et tous inanimés
Des objets qui nous prennent dans leur monde figé
Où nous perdons contact avec la vie vraie.
On vit sachez en ville, sans regarder le ciel
Même pour savoir s’il pleut ou s’il fera soleil
On se fit davantage à cette météo
Qu’on consulte toujours pour partir au boulot.
Il arrive parfois d’en être excédé
De ne plus cette vie très bien la supporter
De sentir en son fort ce dont on est privé
D’avoir ce sourd désir alors d’y échapper,
On se rue dans ce cas hélas à dates fixes
Vers ces eldorados réservés aux touristes
Pour consommer bien vite si possible à gogo
Les plaisirs de nature conservés au frigo.
Tant on est attiré par ce qui nous entoure
Que ce soit dans les rues ou bien entre les tours
Quand tout autour de nous est si artificiel.
Quand ce n’est pas le nez penché sur un écran
Ou plongé dans un livre assis, indifférent
Dans un bus, un métro, un taxi tout autant
C’est ainsi que souvent on y passe son temps.
C’est en ville qu’on court bien plus qu’à la campagne
Car tout y est urgent que notre vie réclame
On a si peu de temps entre boulot, dodo
Si peu de distraction avant prochain métro.
Quand on veut s’y distraire, on reprend un taxi
Piscine ou théâtre ou cinéma aussi
Ou pour aller dîner dans un bon restaurant
Qui donne sur ces toits qu’on ne voit si souvent.
Du matin jusqu’au soir on y voit ces objets
Faits de la main de l’homme et tous inanimés
Des objets qui nous prennent dans leur monde figé
Où nous perdons contact avec la vie vraie.
On vit sachez en ville, sans regarder le ciel
Même pour savoir s’il pleut ou s’il fera soleil
On se fit davantage à cette météo
Qu’on consulte toujours pour partir au boulot.
Il arrive parfois d’en être excédé
De ne plus cette vie très bien la supporter
De sentir en son fort ce dont on est privé
D’avoir ce sourd désir alors d’y échapper,
On se rue dans ce cas hélas à dates fixes
Vers ces eldorados réservés aux touristes
Pour consommer bien vite si possible à gogo
Les plaisirs de nature conservés au frigo.

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