En veille.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
7 lecture
(0)
Lorsqu’on trouve un matin une page aride
Qu’on se sent à l’instant dans un passage à vide
Où la muse s’amuse à jouer les timides
On comprend que jamais ce n’est soi qui décide.
L’inspiration est las une fille volage
Parfois elle vous entraîne dans un joli voyage
Parfois elle vous boude et vous tourne le dos
On mesure à quel point elle vous laisse un fardeau.
Quand soulever sa plume n’est plus qu’un vain effort
Que les mots se refusent à jouer là dehors
Qu’aucune encre ne coule pour poser quelque vers
Que les larmes on refoule dans son cœur à l’envers,
Combien dans ces instants on se sent misérable
Alors qu’hier encore appuyé à sa table
On écrivait allègre sans même hésiter
Des poèmes en nombre qui paraissaient couler.
Il suffit de bien peu pour étouffer sa voix
Un souci qui vous prend, que la vie vous renvoie.
Lorsque l’on a les pieds prisonniers de la glaise
L’âme pour s’élever ne se trouve à l’aise.
Mais on écrit quand même pour mieux la réveiller
Cette muse fantasque qui s’est mise en veille
Dans l’espoir d’arriver à vous émerveiller
Par mille et un poèmes qui restent en sommeil.
Qu’on se sent à l’instant dans un passage à vide
Où la muse s’amuse à jouer les timides
On comprend que jamais ce n’est soi qui décide.
L’inspiration est las une fille volage
Parfois elle vous entraîne dans un joli voyage
Parfois elle vous boude et vous tourne le dos
On mesure à quel point elle vous laisse un fardeau.
Quand soulever sa plume n’est plus qu’un vain effort
Que les mots se refusent à jouer là dehors
Qu’aucune encre ne coule pour poser quelque vers
Que les larmes on refoule dans son cœur à l’envers,
Combien dans ces instants on se sent misérable
Alors qu’hier encore appuyé à sa table
On écrivait allègre sans même hésiter
Des poèmes en nombre qui paraissaient couler.
Il suffit de bien peu pour étouffer sa voix
Un souci qui vous prend, que la vie vous renvoie.
Lorsque l’on a les pieds prisonniers de la glaise
L’âme pour s’élever ne se trouve à l’aise.
Mais on écrit quand même pour mieux la réveiller
Cette muse fantasque qui s’est mise en veille
Dans l’espoir d’arriver à vous émerveiller
Par mille et un poèmes qui restent en sommeil.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.