En sourdine.
Publié le 03 août 2025
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D’où vient de nos accents cette étrange musique
Qui teinte nos paroles et donne à nos répliques
Un parfum de province, une touche gavroche
La terre à nos souliers, ou du thym dans nos poches ?
De cette mélodie nous ne sommes conscients
Elle berce nos oreilles depuis qu’on est enfant
Nous en sommes imprégnés comme le fait le miel
Nous sommes des tartines pleines de ce soleil.
L’accent certains le portent comme on fait d’un drapeau
Afin qu’il claque fort, afin qu’il sonne haut
D’autres en sont honteux comme on l’est d’une tâche
Que l’on voudrait cacher tandis que on le mâche.
Le choix est pourtant simple soit être différent
Pourquoi donc n’être fier de porter son accent ?
Ou bien être pareil, se fondre dans la foule
De peur qu’on ne se moque de cet accent qui roule !
Combien qui sont charmants comme autant de musiques
Qu’on aime à entendre tant ils sont sympathiques
D’autres il est vrai sont à l’oreille rudes
On peine quelque peu à en prendre habitude.
Nous sommes dans ce pays un véritable orchestre
Où chacune des régions peut bien se reconnaître
A travers son accent, sa cuisine ou ses vins
D’avoir tous ces bons choix, pour beaucoup c’est divin.
Mon accent s’est frotté à bien d’autres musiques
Il demeure bien pâle mais encore se devine
Quand je reviens chez moi, que j’y donne la réplique
Alors il se réveille et ne reste en sourdine.
Qui teinte nos paroles et donne à nos répliques
Un parfum de province, une touche gavroche
La terre à nos souliers, ou du thym dans nos poches ?
De cette mélodie nous ne sommes conscients
Elle berce nos oreilles depuis qu’on est enfant
Nous en sommes imprégnés comme le fait le miel
Nous sommes des tartines pleines de ce soleil.
L’accent certains le portent comme on fait d’un drapeau
Afin qu’il claque fort, afin qu’il sonne haut
D’autres en sont honteux comme on l’est d’une tâche
Que l’on voudrait cacher tandis que on le mâche.
Le choix est pourtant simple soit être différent
Pourquoi donc n’être fier de porter son accent ?
Ou bien être pareil, se fondre dans la foule
De peur qu’on ne se moque de cet accent qui roule !
Combien qui sont charmants comme autant de musiques
Qu’on aime à entendre tant ils sont sympathiques
D’autres il est vrai sont à l’oreille rudes
On peine quelque peu à en prendre habitude.
Nous sommes dans ce pays un véritable orchestre
Où chacune des régions peut bien se reconnaître
A travers son accent, sa cuisine ou ses vins
D’avoir tous ces bons choix, pour beaucoup c’est divin.
Mon accent s’est frotté à bien d’autres musiques
Il demeure bien pâle mais encore se devine
Quand je reviens chez moi, que j’y donne la réplique
Alors il se réveille et ne reste en sourdine.

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