En quelques mots.
Publié le 03 août 2025
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Une vie bien souvent tiendra en quelques mots
Quand le sillon qu’elle trace n’est qu’une égratignure.
Ce sont vies ordinaires, vécues pianissimo
Dépourvues de mystère, pauvres en aventure.
D’autres a contrario, un livre n’y suffit
Tant elles ont marqué leur époque et leur temps.
Ce sont vies d’exception, méritant biographie
Riches en péripéties, ou en enseignements.
Les humains sont ainsi, inconnus ou célèbres
Pourtant même cerveau, pourtant mêmes vertèbres.
Les humains sont égaux, oh la jolie chimère !
Si leurs egos le sont, c’est d’étrange manière !
De telles destinées seraient fruits du hasard
C’est là pour un sage, la vérité sans fard.
Quand un autre dira, chacun trace sa route
Selon sa volonté, il n’en a aucun doute.
Les ai-je tous choisis tous mes chemins de vie ?
Il me semble que non, il me semble que oui.
Pourquoi en ai-je pris certains plutôt que d’autres ?
Est-ce de mon seul choix ou de celui d’un autre ?
Si j’ai pris sur le tard, un jour enfin la plume
La raison en demeure encore dans la brume
Les sillons que je trace sont des vers sur la page
Vite ils s’effaceront, ils sont là de passage.
Quand le sillon qu’elle trace n’est qu’une égratignure.
Ce sont vies ordinaires, vécues pianissimo
Dépourvues de mystère, pauvres en aventure.
D’autres a contrario, un livre n’y suffit
Tant elles ont marqué leur époque et leur temps.
Ce sont vies d’exception, méritant biographie
Riches en péripéties, ou en enseignements.
Les humains sont ainsi, inconnus ou célèbres
Pourtant même cerveau, pourtant mêmes vertèbres.
Les humains sont égaux, oh la jolie chimère !
Si leurs egos le sont, c’est d’étrange manière !
De telles destinées seraient fruits du hasard
C’est là pour un sage, la vérité sans fard.
Quand un autre dira, chacun trace sa route
Selon sa volonté, il n’en a aucun doute.
Les ai-je tous choisis tous mes chemins de vie ?
Il me semble que non, il me semble que oui.
Pourquoi en ai-je pris certains plutôt que d’autres ?
Est-ce de mon seul choix ou de celui d’un autre ?
Si j’ai pris sur le tard, un jour enfin la plume
La raison en demeure encore dans la brume
Les sillons que je trace sont des vers sur la page
Vite ils s’effaceront, ils sont là de passage.

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