En ouvrant les fenêtres.
Publié le 03 août 2025
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Quand j’ouvre des fenêtres sur tout ce qui m’entoure
Pas juste et seulement celles de ma maison
Mais toutes ouvertures sur le monde autour
J’y vois à l’infini des merveilles à foison.
Que ce soit dans les livres emplis de photos
D’arbres, et de fleurs, ou de poissons, ou d’oiseaux
J’aperçois des couleurs, des formes surprenantes
J’y vois combien la vie se cherche et s’invente.
J’apprend que tout cela peu à peu disparaît
Que cela s’accélère, sans même un coup d’arrêt.
À mon petit niveau, d’homme, dedans ma rue
Je vois combien de vies ont déjà disparu.
Ils n’auront eux hélas que droit à ces images
Ou à quelque animal, au zoo, dans des cages,
Les enfants à venir, les enfants déjà nés ?
Voilà le triste sort qui vient leur pendre au nez.
Qui n’a peur de connaître ces années à venir
Ces quelques décennies où ils devront tenir
Dans un monde où basculent peu à peu les repères
Sur lesquels s’appuyaient leurs mères et leurs pères ?
Les hommes ont eu peur de bien de fins du monde
Tout au long de l’histoire de tels moments abondent .
En est-il autrement des craintes d’aujourd’hui ?
J’aimerais bien y croire, tant si peu d’espoir luit !
Pas juste et seulement celles de ma maison
Mais toutes ouvertures sur le monde autour
J’y vois à l’infini des merveilles à foison.
Que ce soit dans les livres emplis de photos
D’arbres, et de fleurs, ou de poissons, ou d’oiseaux
J’aperçois des couleurs, des formes surprenantes
J’y vois combien la vie se cherche et s’invente.
J’apprend que tout cela peu à peu disparaît
Que cela s’accélère, sans même un coup d’arrêt.
À mon petit niveau, d’homme, dedans ma rue
Je vois combien de vies ont déjà disparu.
Ils n’auront eux hélas que droit à ces images
Ou à quelque animal, au zoo, dans des cages,
Les enfants à venir, les enfants déjà nés ?
Voilà le triste sort qui vient leur pendre au nez.
Qui n’a peur de connaître ces années à venir
Ces quelques décennies où ils devront tenir
Dans un monde où basculent peu à peu les repères
Sur lesquels s’appuyaient leurs mères et leurs pères ?
Les hommes ont eu peur de bien de fins du monde
Tout au long de l’histoire de tels moments abondent .
En est-il autrement des craintes d’aujourd’hui ?
J’aimerais bien y croire, tant si peu d’espoir luit !

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