En ignorant vos cris.
Publié le 03 août 2025
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Je parle aux montagnes je parle aux océans
Je m’adresse aux forêts, j’apostrophe les vents
Je parle aux marées, aux vents et aux courants
Je demande aux glaciers, j’implore les volcans
Vous qui êtes plus vieux que ne sont les vivants
Que tous ceux qui sont faits et de chair et de sang
Vous qui si peu changez au cours des millénaires
Vous qui semblez gardiens de notre unique terre
Comment acceptez vous qu’ainsi grouille sur vous
Cette marée humaine qui se repaît de vous
Montagnes elle vous érode, mers elle vous empoisonne
Forêts elle vous abat, Terre elle vous abandonne.
Je m’adresse à vous qui semblez immuables
Comme un dernier rempart contre l’inéluctable
Allez-vous réagir contre ces exactions
Ou regarder tranquilles toutes les extinctions ?
Allez-vous assister d’abord au grand massacre
Des espèces animales qui partout disparaissent ?
Tous ces assassinats ne sont des simulacres
Mais des répétitions avant que tout ne cesse.
Je parle à qui m’entend, même si c’est folie.
Elle n’est aussi grande que celle des nantis
Celle de tous ceux qui croient, que croître est infini,
Celle de tous ceux qui broient, en ignorant vos cris.
Je m’adresse aux forêts, j’apostrophe les vents
Je parle aux marées, aux vents et aux courants
Je demande aux glaciers, j’implore les volcans
Vous qui êtes plus vieux que ne sont les vivants
Que tous ceux qui sont faits et de chair et de sang
Vous qui si peu changez au cours des millénaires
Vous qui semblez gardiens de notre unique terre
Comment acceptez vous qu’ainsi grouille sur vous
Cette marée humaine qui se repaît de vous
Montagnes elle vous érode, mers elle vous empoisonne
Forêts elle vous abat, Terre elle vous abandonne.
Je m’adresse à vous qui semblez immuables
Comme un dernier rempart contre l’inéluctable
Allez-vous réagir contre ces exactions
Ou regarder tranquilles toutes les extinctions ?
Allez-vous assister d’abord au grand massacre
Des espèces animales qui partout disparaissent ?
Tous ces assassinats ne sont des simulacres
Mais des répétitions avant que tout ne cesse.
Je parle à qui m’entend, même si c’est folie.
Elle n’est aussi grande que celle des nantis
Celle de tous ceux qui croient, que croître est infini,
Celle de tous ceux qui broient, en ignorant vos cris.

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