En guise de rosée
Publié le 03 août 2025
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La neige au printemps en place de rosée
Un joli tapis blanc sur mon herbe posé.
Ça n’est pour me déplaire, mais ce que j’espérais
Était plus un spectacle propre à réconforter.
Lorsque l’hiver s’attarde plus qu’il n’est nécessaire
À la mère nature, pour bien se reposer,
Quand le temps se dérègle et qu’ainsi il nous sert
Des flocons à foison, que peut-il proposer ?
À part prendre patience et attendre encore
Contre mauvaise fortune, faire bon cœur ?
Profiter d’un repos et d’un joli décor ?
Mais que faire alors de toute nos ardeurs ?
Seule la page blanche peut demeurer si blanche
Sans troubler pour autant la plume du poète
Quand la nature, elle, tout en neige s’épanche
On peut se demander, si elle ne perd la tête
Et j’entends ma grand mère quand j’étais enfançon
Dire en levant les bras, il n’y a plus de saisons !
Serait-ce à nouveau simple saute d’humeur ?
Non signe avant coureur d’un monde qui se meurt ?
La neige au printemps en guise de rosée
Ça permet au poète de dérouler sa prose.
C’est pourquoi je vous dis, je me risque à l’oser,
Jouirons-nous bien longtemps du parfum de la rose ?
Un joli tapis blanc sur mon herbe posé.
Ça n’est pour me déplaire, mais ce que j’espérais
Était plus un spectacle propre à réconforter.
Lorsque l’hiver s’attarde plus qu’il n’est nécessaire
À la mère nature, pour bien se reposer,
Quand le temps se dérègle et qu’ainsi il nous sert
Des flocons à foison, que peut-il proposer ?
À part prendre patience et attendre encore
Contre mauvaise fortune, faire bon cœur ?
Profiter d’un repos et d’un joli décor ?
Mais que faire alors de toute nos ardeurs ?
Seule la page blanche peut demeurer si blanche
Sans troubler pour autant la plume du poète
Quand la nature, elle, tout en neige s’épanche
On peut se demander, si elle ne perd la tête
Et j’entends ma grand mère quand j’étais enfançon
Dire en levant les bras, il n’y a plus de saisons !
Serait-ce à nouveau simple saute d’humeur ?
Non signe avant coureur d’un monde qui se meurt ?
La neige au printemps en guise de rosée
Ça permet au poète de dérouler sa prose.
C’est pourquoi je vous dis, je me risque à l’oser,
Jouirons-nous bien longtemps du parfum de la rose ?

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