En guerre.

Est-il monté trop haut, trop vite et trop pressé ?
Sans avoir l’expérience des gens plus mesurés.
Fasciné par les ors la puissance et la gloire
Peu par le sort des gens dont il tient son pouvoir.

Surtout il considère combien il est ingrat
Ce peuple qui a la chance de l’avoir sur les bras.
Lui qui sait ce que vaut le prix d’une entreprise,
Tout acquis à l’argent et aux grands qui le grisent.

Aujourd’hui dépouillé non de ses attributs
Mais du soutien sans faille de sa propre tribu
Il ne peut accepter le prix de sa défaite 
Et se voit pour longtemps régner encore au faîte.

Le monde est dirigé par des gérontocrates
Qui n’ont rien compris à un monde qui change.
Mais voilà las chez nous qu’un jeune autocrate
Ne le comprend pas plus, oh combien c’est étrange !

Mais l’âge direz vous ne fait rien à l’affaire
Il ne faut juste aux peuples essayer de complaire
Pour ensuite oublier ce qu’on doit à la Terre
Et s’obstiner toujours à en faire un enfer.

A-t-il cru pour sa part que la fuite en avant
Produire toujours plus, surtout pas autrement
Était la solution pour s’adapter aux temps,
Ou est-ce son ego qui a fait qu’il nous ment ?

Hélas autour de lui tant de colères grondent
Sans qu’on voit une issue aux prochaines secondes
Que s’agitent en vain de nombreux trublions 
Animés avant tout par leur propre ambition.

Nous avons su jadis couper du roi la tête 
Sans pourtant ne vouloir quelqu’un à notre tête 
Celle de ce pays où nous ne savons guère 
Trouver de solutions sans nous faire la guerre.