En écho au si joli poème SI Jamais ...de ma chère poétesse et amie Danièle Labranche J' ATTENDRAIRegarde les bateaux qui tanguent au rivage....Te souviens-tu du mien qui voguait en secretVers toi, mon
Publié le 03 août 2025
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En écho au si joli poème "SI Jamais" ...de ma chère poétesse et amie Danièle Labranche 😍
J' ATTENDRAI
Regarde les bateaux qui tanguent au rivage....
Te souviens-tu du mien qui voguait en secret
Vers toi, mon bel amour, au cœur pur et sauvage ?
Sa voile est dégonflée sur son mât de regret.
Notre printemps est mort au plus fort de l'orage
Et ses fleurs oubliées ne sont que chrysanthèmes.
Notre passion ne fut qu'un délicieux voyage
Dont les escales sont nos enflammés poèmes.
Nous n'aurons pas d'enfants. Juste des souvenirs.
Le vent nous a volé nos plus douces caresses,
Emportant avec lui nos si tendres soupirs,
Nos rêves, nos espoirs et nos folles promesses.
Brise donc ce miroir qui ne fait que mentir...
Tu auras à jamais, des yeux, cette émeraude.
Même le temps, pour toi, consent à ralentir.
Sais-tu que le bonheur est toujours en maraude ?
J'attendrai la colombe au dernier de mes jours.
J'attendrai sans y croire un ultime message.
J'attendrai des jamais qui seront des toujours.
J'attendrai, sur le quai, du bateau, le passage...
Guy DELVIG
2/1/2020
Si jamais ...
En voyant ces bateaux tanguant près du rivage
J'ai pensé que le tien un jour me reviendrait,
Hélas il n'en est rien et je pense au naufrage,
Et se gonfle la voile d'un cœur plein de regrets.
En voyant le printemps fleurir les pâquerettes,
Fleurer bon dans les bois, embellir les fôrets,
Je me souviens d'un temps et mes pensées secrètes,
Alors refont surface et me portent à rêver.
En voyant ces enfants dans ce parc en liesse,
Courant de-ci de-là comme lorsqu'on venait,
Que tu prenais ma main, m'enivrant de caresses,
Resurgit mon émoi, je n'ai pas oublié.
En voyant ce matin mon portrait dans la glace,
Je n'ai pas reconnu la femme qui t'aimait,
Son sourire s'est enfui et a laissé la place,
À une ride triste que les larmes ont creusée.
Mais si à tout hasard tu reçois mon message,
Qu'une blanche colombe pourrait bien t'apporter,
Si ce bateau maudit n'a pas fait de naufrage,
Reviens, mon feu de bois est là pour te chauffer.
© Danièle Daniele Labranche — stimulé, avec Daniele Labranche.
Je viendrai
J’ai hier aperçu dans un ciel sans nuage
Une blanche colombe m’apportant ton message
M’invitant à revivre à la fin du voyage
Le seul amour pour moi qui ne fut pas volage.
Sur le papier roulé, tu avais là collé
Une bien belle image celle de ton visage,
Dont bien sûr je n’ai pu oublier les beaux traits.
La beauté tu le sais n’a jamais vraiment d’âge.
Des enfants courent autour de moi sur cette plage
Rappelant la jeunesse où nous étions amants,
Où la vie nous offrait un des plus beaux passages
Où l’on se gausse que passe sur nous le temps.
Ton oiseau fait renaître en moi tous ces printemps
Leurs ondes si légères et leurs brises câlines
Où le sang battait fort au dedans des poitrines
Et où on souriait de se sentir vivants.
J’aperçois un bateau échoué sur la plage
Comme s’il m’invitait à y voir un présage
Que tu puisses encore parcourir ces chemins
Où nous nous tenions fort tous les deux par la main.
J' ATTENDRAI
Regarde les bateaux qui tanguent au rivage....
Te souviens-tu du mien qui voguait en secret
Vers toi, mon bel amour, au cœur pur et sauvage ?
Sa voile est dégonflée sur son mât de regret.
Notre printemps est mort au plus fort de l'orage
Et ses fleurs oubliées ne sont que chrysanthèmes.
Notre passion ne fut qu'un délicieux voyage
Dont les escales sont nos enflammés poèmes.
Nous n'aurons pas d'enfants. Juste des souvenirs.
Le vent nous a volé nos plus douces caresses,
Emportant avec lui nos si tendres soupirs,
Nos rêves, nos espoirs et nos folles promesses.
Brise donc ce miroir qui ne fait que mentir...
Tu auras à jamais, des yeux, cette émeraude.
Même le temps, pour toi, consent à ralentir.
Sais-tu que le bonheur est toujours en maraude ?
J'attendrai la colombe au dernier de mes jours.
J'attendrai sans y croire un ultime message.
J'attendrai des jamais qui seront des toujours.
J'attendrai, sur le quai, du bateau, le passage...
Guy DELVIG
2/1/2020
Si jamais ...
En voyant ces bateaux tanguant près du rivage
J'ai pensé que le tien un jour me reviendrait,
Hélas il n'en est rien et je pense au naufrage,
Et se gonfle la voile d'un cœur plein de regrets.
En voyant le printemps fleurir les pâquerettes,
Fleurer bon dans les bois, embellir les fôrets,
Je me souviens d'un temps et mes pensées secrètes,
Alors refont surface et me portent à rêver.
En voyant ces enfants dans ce parc en liesse,
Courant de-ci de-là comme lorsqu'on venait,
Que tu prenais ma main, m'enivrant de caresses,
Resurgit mon émoi, je n'ai pas oublié.
En voyant ce matin mon portrait dans la glace,
Je n'ai pas reconnu la femme qui t'aimait,
Son sourire s'est enfui et a laissé la place,
À une ride triste que les larmes ont creusée.
Mais si à tout hasard tu reçois mon message,
Qu'une blanche colombe pourrait bien t'apporter,
Si ce bateau maudit n'a pas fait de naufrage,
Reviens, mon feu de bois est là pour te chauffer.
© Danièle Daniele Labranche — stimulé, avec Daniele Labranche.
Je viendrai
J’ai hier aperçu dans un ciel sans nuage
Une blanche colombe m’apportant ton message
M’invitant à revivre à la fin du voyage
Le seul amour pour moi qui ne fut pas volage.
Sur le papier roulé, tu avais là collé
Une bien belle image celle de ton visage,
Dont bien sûr je n’ai pu oublier les beaux traits.
La beauté tu le sais n’a jamais vraiment d’âge.
Des enfants courent autour de moi sur cette plage
Rappelant la jeunesse où nous étions amants,
Où la vie nous offrait un des plus beaux passages
Où l’on se gausse que passe sur nous le temps.
Ton oiseau fait renaître en moi tous ces printemps
Leurs ondes si légères et leurs brises câlines
Où le sang battait fort au dedans des poitrines
Et où on souriait de se sentir vivants.
J’aperçois un bateau échoué sur la plage
Comme s’il m’invitait à y voir un présage
Que tu puisses encore parcourir ces chemins
Où nous nous tenions fort tous les deux par la main.

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