En écho à Olivier

Ce qu’enferment les pierres.

Les pierres enferment en elles
Les rêves qu’ont les hommes
Des rêves de grandeur
Ou de simple sweet home.

Tend l’oreille elles te chantent
De vieilles épopées 
Ou murmurent les attentes
Des anciennes veillées.

Sache qu’il est des ruines 
Nostalgiques des gloires
Qui gardent en elles traces 
De grandioses victoires

Vois-tu ces cathédrales 
Qui en dépit des flammes 
Portent encore l’idéal 
De tant d’hommes et de femmes.

Tu trouveras aussi 
Dans de modestes fermes
Au dessus des étables 
Des âtres qui te parlent

De ces foyers heureux
Jadis dans les campagnes 
Blottis autour du feu
De ces gens qui ne gagnent

Aucune autre victoire 
Que leur simple survie 
Aucune autre aventure 
Que celle de leur vie.