En écho à Hugo combien de marins, combien de capitaines
Publié le 03 août 2025
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De profundis
Combien de gens de plume et combien de poètes
Qui ont écrit un jour ce qu’ils avaient en tête
Dont les pages hélas n’étaient vierges ou nues
Mais furent égarées au fond de vieux tiroirs
Effacées par le temps, que l’on ne peut plus voir,
Et qui sont demeurés à jamais inconnus.
Combien de ces auteurs et de leur pauvre ouvrage
Sont tombés dans l’oubli malgré tout leur courage
C’est hélas de beaucoup le sort comme le lot
Quand si peu ont percé et connu la lumière
Résultat de la chance plus que de leurs prières
La plupart ont sombré sans partager leurs mots.
Nul ne sait vos efforts, pas plus vos patronymes
Vos caveaux demeurent quasiment anonymes
Vos fronts jadis fertiles ne connaissent de vers
Que ceux qui sont repus de ce qui fut vos chairs
Oh combien vos écrits pourtant vous étaient chers
Dont demeure ignorant à jamais l’univers !
Ne parleront de vous que vos rares parents
À travers les hommages qu’une famille rend
Peut-être lira-t-on dans une réunion
En souvenir de vous, un texte à votre nom
Souriant à ces mots d’un auteur sans renom
Que n’a pas célébré autrefois l’opinion.
On se dira parfois- mais comment se fait-il ?
Qu’on n’ait pas remarqué un auteur si fertile ?
Puis comme peu nombreux liront vos poésies
Même parmi ce cercle de parents ou d’amis
Où ce genre précis n’est compris qu’à demie
Le silence éteindra toutes les jalousies.
Et puis le temps fera à son tour son office
Auquel n’ont résisté d’orgueilleux édifices
Il précipitera dans un navrant naufrage
Les mots ainsi perdus dans un profond oubli
Ainsi qu’ont toujours faits tous les liens qui nous lient
Et ce sera la fin de nos humains langages.
Combien de gens de plume et combien de poètes
Qui ont écrit un jour ce qu’ils avaient en tête
Dont les pages hélas n’étaient vierges ou nues
Mais furent égarées au fond de vieux tiroirs
Effacées par le temps, que l’on ne peut plus voir,
Et qui sont demeurés à jamais inconnus.
Combien de ces auteurs et de leur pauvre ouvrage
Sont tombés dans l’oubli malgré tout leur courage
C’est hélas de beaucoup le sort comme le lot
Quand si peu ont percé et connu la lumière
Résultat de la chance plus que de leurs prières
La plupart ont sombré sans partager leurs mots.
Nul ne sait vos efforts, pas plus vos patronymes
Vos caveaux demeurent quasiment anonymes
Vos fronts jadis fertiles ne connaissent de vers
Que ceux qui sont repus de ce qui fut vos chairs
Oh combien vos écrits pourtant vous étaient chers
Dont demeure ignorant à jamais l’univers !
Ne parleront de vous que vos rares parents
À travers les hommages qu’une famille rend
Peut-être lira-t-on dans une réunion
En souvenir de vous, un texte à votre nom
Souriant à ces mots d’un auteur sans renom
Que n’a pas célébré autrefois l’opinion.
On se dira parfois- mais comment se fait-il ?
Qu’on n’ait pas remarqué un auteur si fertile ?
Puis comme peu nombreux liront vos poésies
Même parmi ce cercle de parents ou d’amis
Où ce genre précis n’est compris qu’à demie
Le silence éteindra toutes les jalousies.
Et puis le temps fera à son tour son office
Auquel n’ont résisté d’orgueilleux édifices
Il précipitera dans un navrant naufrage
Les mots ainsi perdus dans un profond oubli
Ainsi qu’ont toujours faits tous les liens qui nous lient
Et ce sera la fin de nos humains langages.

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