En écho à Gérard Fretier et Chess Mec

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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Un cri de poésie sans retenir son souffle 
Pour retenir peut être chez l’autre un dernier souffle 
Comme une belle page où l’on aimait écrire 
Qui se voit déchirée par l’ultime soupir.

D’abord on n’y croit pas tant on sent leur présence 
Tant ils ou elles sont vivantes en nos consciences
Puis monte la douleur qui envahit nos sens,
On voudrait leur parler, on se heurte à l’absence.

Le fauteuil familier qui accueillait leur sieste 
Le jardin potager dont elle prenait grand soin
Le mouchoir en pochette dont il ornait sa veste
Ils sont là si présents partout dans chaque coin.

Une photo de fête ramène des sourires 
Alors on se souvient de leurs blagues, de nos rires.
Un mot une expression, comme un tic de langage
Les voilà parmi nous, vois ils sont de passage.

Ils sont là dans nos cœurs présents à tous nos âges 
On se dit qu’ils sont là, mais partis en voyage.
Nous irons bien aussi là-bas à notre tour
Tout pareil au soleil quand c’est la fin du jour.

Si aucun de nos pleurs ne noiera le chagrin
Pas plus qu’aucune peur n’empêche un tel destin,
Si rien ne comblera le grand vide qu’ils laissent
Si l’on est déchirés tant leur départ nous blesse

Nous nous consolerons avec tout cet amour
Dont ils nous ont nourris, et c’est à notre tour
De dire à tous ceux qui sont chers à nos cœurs, 
Combien on les chérit, qu’ils font notre bonheur.
Pierre Jean Boutet - Logo
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