Émule.
Publié le 03 août 2025
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À la pique du jour j’ai mis le nez dehors
À l’heure où souvent s’endort le noctambule
Et j’ai vu le soleil lancer ses filets d’or
Pour taire de la nuit tous les conciliabules.
Je distinguais déjà le si joli décor
Qui fait tout l’agrément de ma précieuse bulle
Et je me réjouissais d’en profiter encore
Tant qu’il reste du temps à ma propre pendule.
Quand j’ai jeté hier mon ancre en ce port
Je n’étais pas si sûr que ce soit la formule
Qui pourrait m’assurer jusqu’au jour de ma mort
D’y jouir d’un bon repos, je restais incrédule.
Mais depuis que j’y vis mon cœur se sent plus fort
Loin d’un monde cruel regorgeant de calculs
Visant à réserver à tous un mauvais sort
Sans aucun distinguo entre ange et crapule.
Puis vient la fin du jour où bientôt on s’endort
Là entre chien et loup, l’heure du crépuscule,
Je sens avec la vie être en plein accord
Une paix m’envahit dont je suis un émule.
À l’heure où souvent s’endort le noctambule
Et j’ai vu le soleil lancer ses filets d’or
Pour taire de la nuit tous les conciliabules.
Je distinguais déjà le si joli décor
Qui fait tout l’agrément de ma précieuse bulle
Et je me réjouissais d’en profiter encore
Tant qu’il reste du temps à ma propre pendule.
Quand j’ai jeté hier mon ancre en ce port
Je n’étais pas si sûr que ce soit la formule
Qui pourrait m’assurer jusqu’au jour de ma mort
D’y jouir d’un bon repos, je restais incrédule.
Mais depuis que j’y vis mon cœur se sent plus fort
Loin d’un monde cruel regorgeant de calculs
Visant à réserver à tous un mauvais sort
Sans aucun distinguo entre ange et crapule.
Puis vient la fin du jour où bientôt on s’endort
Là entre chien et loup, l’heure du crépuscule,
Je sens avec la vie être en plein accord
Une paix m’envahit dont je suis un émule.

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