Embarqué.
Publié le 03 août 2025
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Chaque fois que mes pieds arpentent un chemin
Mon regard tour à tour embrasse le lointain
Tout autant qu’il musarde sur tous les bas côtés
Pour observer les fleurs dont ils sont parsemés.
M’impressionnent ainsi les sommets des montagnes
Le lent vol des rapaces, les lueurs du couchant,
Tout comme m’émerveillent l’arnica, la gentiane
Le grand chardon soleil, le narcisse penchant.
Du plus vaste offert par la voûte étoilée
Abîme insondable par son immensité,
Au plus modeste insecte, à la fleur si timide
À travers les forêts, les étendues liquides
J’épouse ce qui vit, comme tout ce qui est
Je m’en sens le complice avec eux embarqué,
Dans tout ce grand mystère qu’est cette création
Où chacun tient un rôle, sur ce pas de question.
Mon regard tour à tour embrasse le lointain
Tout autant qu’il musarde sur tous les bas côtés
Pour observer les fleurs dont ils sont parsemés.
M’impressionnent ainsi les sommets des montagnes
Le lent vol des rapaces, les lueurs du couchant,
Tout comme m’émerveillent l’arnica, la gentiane
Le grand chardon soleil, le narcisse penchant.
Du plus vaste offert par la voûte étoilée
Abîme insondable par son immensité,
Au plus modeste insecte, à la fleur si timide
À travers les forêts, les étendues liquides
J’épouse ce qui vit, comme tout ce qui est
Je m’en sens le complice avec eux embarqué,
Dans tout ce grand mystère qu’est cette création
Où chacun tient un rôle, sur ce pas de question.

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