Elle...
Publié le 03 août 2025
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Elle bat comme un cœur et comme lui elle souffre
Elle vit en couleurs aussi au bord du gouffre
Elle emprunte des voies qui sentent un peu le souffre
Où elle est en émoi quand l'amour s'y engouffre
Elle peut-être légère comme un voile de soie
Peser tonnes de fer, quand aussi elle guerroie
Elle peut naviguer très haut dans les étoiles
Et au gré des marées flotter comme des voiles
Elle chante souvent des mélopées funèbres
Quand elle se retrouve au coeur de ces ténèbres
Elle soupire aussi comme les chants d'amour
Poussés du fond des temps par jolis troubadours
Elle crie sa colère face à tous les gâchis
A la folie des hommes, à leurs esprits gauchis
Elle salue les hommes quand parfois bien ils œuvrent
Pour construire ensemble quelque nouveau chef d'œuvre.
Elle cherche ses mots quand devant la nature
La beauté l'éblouie, la pousse à des ratures
Elle bafouille bien sûr quand elle va à confesse
Pour célébrer l'amour, dire son allégresse.
Plus souvent qu'à son tour elle visite les rêves
Que de tous temps les hommes ont nourri de leur sève
Quand la réalité hélas devient insupportable
Elle va le plus loin qu'elle en est capable.
Elle prend des accents quand il faut bien sévères
Pour dire aussi c'est vrai des choses terre-à-terre
Elle se fait musique, bercements, trémolos
Quand elle est détendue, qu'elle suit le fil de l'eau
Elle se sent si bien à épouser le rythme
De ces alexandrins qui soutiennent ses hymnes
Elle se plaît aussi à taquiner les rimes
Et elle ne prétend à chatouiller les cimes
Elle reste modeste, sans mots trop prétentieux
Elle espère du reste toucher sans artifices
Vos cœurs n'en ont besoin pour se sentir complices
Des émotions qu'elle aime à distiller pour eux.
Ma poésie...
Elle vit en couleurs aussi au bord du gouffre
Elle emprunte des voies qui sentent un peu le souffre
Où elle est en émoi quand l'amour s'y engouffre
Elle peut-être légère comme un voile de soie
Peser tonnes de fer, quand aussi elle guerroie
Elle peut naviguer très haut dans les étoiles
Et au gré des marées flotter comme des voiles
Elle chante souvent des mélopées funèbres
Quand elle se retrouve au coeur de ces ténèbres
Elle soupire aussi comme les chants d'amour
Poussés du fond des temps par jolis troubadours
Elle crie sa colère face à tous les gâchis
A la folie des hommes, à leurs esprits gauchis
Elle salue les hommes quand parfois bien ils œuvrent
Pour construire ensemble quelque nouveau chef d'œuvre.
Elle cherche ses mots quand devant la nature
La beauté l'éblouie, la pousse à des ratures
Elle bafouille bien sûr quand elle va à confesse
Pour célébrer l'amour, dire son allégresse.
Plus souvent qu'à son tour elle visite les rêves
Que de tous temps les hommes ont nourri de leur sève
Quand la réalité hélas devient insupportable
Elle va le plus loin qu'elle en est capable.
Elle prend des accents quand il faut bien sévères
Pour dire aussi c'est vrai des choses terre-à-terre
Elle se fait musique, bercements, trémolos
Quand elle est détendue, qu'elle suit le fil de l'eau
Elle se sent si bien à épouser le rythme
De ces alexandrins qui soutiennent ses hymnes
Elle se plaît aussi à taquiner les rimes
Et elle ne prétend à chatouiller les cimes
Elle reste modeste, sans mots trop prétentieux
Elle espère du reste toucher sans artifices
Vos cœurs n'en ont besoin pour se sentir complices
Des émotions qu'elle aime à distiller pour eux.
Ma poésie...

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