Egrefin ?

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Alors que le temps passe, mon corps part en lambeaux 
La mémoire se passe en mes vies d’autrefois
Le futur ne m’est rien, seul le passé fait foi
Je revis ces présents où l’on me disait beau.

Qui peut casser l’horloge à grands coups de sabot
Pour ne plus voir l’aiguille au sommet du beffroi,
Semer ainsi pour tous et à jamais l’effroi,
Nier l’éphéméride à grands coups de rabot ?

Accepter le début, c’est accepter la fin
Me rappelle le sage qui lui s’en moque bien.
Mais le sage pour moi n’est qu’un  vrai égrefin.

Qui, s’il avait le choix, partirait de bon gré 
Sans avoir, de sa vie, ni remords, ni regrets ?
Vaut-il mieux un jour être ou n’être jamais rien ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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