Du fond des âges
Publié le 03 août 2025
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Ce matin au lever j'ai vu sur la montagne
Une lumière douce inonder la Cerdagne
La pluie avait lavé à fond les paysages
Et tout m'apparaissait comme neuf et sans âge.
Les feuillages étaient, comme peints au pinceau
Ou jaillis d'un tableau du bon douanier Rousseau
Le ciel semblait trop bleu pour vouloir des nuages
Les fleurs trop maquillées pour montrer leur visage.
Je me frottais les yeux et ne pouvait y croire
Tant j'avais l'impression d'une terre sauvage
Revenue si intacte à moi du fond des âges
Pour m'offrir ce cadeau à travers ce mirage.
Ce ne fut qu'un instant fugace et magique
Le soleil est monté plus haut et sa lumière
A repris ses couleurs comme elle fait d'ordinaire
Mais je garde au cœur cette vision unique.
Les choses ne sont elles que ce que l'on en voit ?
Le prisme qui les lit est-il le mieux qu'il soit ?
Parfois on a accès à des réalités
Qui la plupart du temps nous demeurent masquées.
Une lumière douce inonder la Cerdagne
La pluie avait lavé à fond les paysages
Et tout m'apparaissait comme neuf et sans âge.
Les feuillages étaient, comme peints au pinceau
Ou jaillis d'un tableau du bon douanier Rousseau
Le ciel semblait trop bleu pour vouloir des nuages
Les fleurs trop maquillées pour montrer leur visage.
Je me frottais les yeux et ne pouvait y croire
Tant j'avais l'impression d'une terre sauvage
Revenue si intacte à moi du fond des âges
Pour m'offrir ce cadeau à travers ce mirage.
Ce ne fut qu'un instant fugace et magique
Le soleil est monté plus haut et sa lumière
A repris ses couleurs comme elle fait d'ordinaire
Mais je garde au cœur cette vision unique.
Les choses ne sont elles que ce que l'on en voit ?
Le prisme qui les lit est-il le mieux qu'il soit ?
Parfois on a accès à des réalités
Qui la plupart du temps nous demeurent masquées.

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