Du côté de chez B.
Publié le 03 août 2025
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Une brume flottait qu’est-ce ça pouvait être ?
Tout au fond d’un vallon opaque aux étrangers.
Parfois s’y entrouvrait comme une fenêtre
Par où apparaissaient des nymphes qui nageaient.
Visions voluptueuses de chairs fort dénudées
Images fort lascives de corps abandonnés
Étalés sans pudeur juste après la baignade
Où venaient se tremper ces accortes naïades.
Loin des regards avides que pourraient y jeter
Des hommes bousculés par leur concupiscence.
À l’abri dans ces bois des flèches acérés
D’un cupidon poussé par d’étranges violences.
Des caresses joyeuses, de tendres confidences
Les formes licencieuses partageaient l’insouciance,
Dans l’écrin de nature offert à leurs ébats
Loin de ce qu’est l’amour quand il tourne au combat.
La lumière jouait sur les peaux colorées
Sur cet ambre gourmand tout en bosses harmonieuses
Et les ombres posées sur ces endroits secrets
Où se perdaient parfois des mains aventureuses.
Puis la brume effaçait ces vues enchanteresses
Comme un rêve volé par des nuits de paresse
Et le vallon bruissait de mouvements de feuilles
Comme si s’enfuyaient les nymphes qu’il accueille.
Tout au fond d’un vallon opaque aux étrangers.
Parfois s’y entrouvrait comme une fenêtre
Par où apparaissaient des nymphes qui nageaient.
Visions voluptueuses de chairs fort dénudées
Images fort lascives de corps abandonnés
Étalés sans pudeur juste après la baignade
Où venaient se tremper ces accortes naïades.
Loin des regards avides que pourraient y jeter
Des hommes bousculés par leur concupiscence.
À l’abri dans ces bois des flèches acérés
D’un cupidon poussé par d’étranges violences.
Des caresses joyeuses, de tendres confidences
Les formes licencieuses partageaient l’insouciance,
Dans l’écrin de nature offert à leurs ébats
Loin de ce qu’est l’amour quand il tourne au combat.
La lumière jouait sur les peaux colorées
Sur cet ambre gourmand tout en bosses harmonieuses
Et les ombres posées sur ces endroits secrets
Où se perdaient parfois des mains aventureuses.
Puis la brume effaçait ces vues enchanteresses
Comme un rêve volé par des nuits de paresse
Et le vallon bruissait de mouvements de feuilles
Comme si s’enfuyaient les nymphes qu’il accueille.

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