Dommage !
Publié le 03 août 2025
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Au fil des jours qui passent, toujours je m’interroge
Faut-il donc que ce droit moi aussi je m’arroge
Clamer des vérités à la face du monde
Qui suis-je pour prétendre les jeter à la ronde ?
Combien plus agréable ce me serait sans doute
D’écrire de beaux vers afin que l’on m’écoute
Sur les amours perdus des amants en déroute
Ou sur le bleu du ciel qui éclaire la route.
Mais je vois s’approcher des choses si terribles
Qu’elles me prennent à la gorge, ce me serait facile
De regarder ailleurs, la tête dans le sable
De cette indifférence je ne suis pas capable.
Ça ne va rien changer, car les dés sont jetés
Mais il me faut crier pour ne pas succomber
A toute cette angoisse qui en nuages lourds
Pèse de plus en plus sur le cours de mes jours.
La poésie demeure en cela le langage
Le plus approprié pour dire sur la page
Par l’émotion qu’elle donne, comme par ses images
Mais elle reste impuissante et cela c’est dommage.
Faut-il donc que ce droit moi aussi je m’arroge
Clamer des vérités à la face du monde
Qui suis-je pour prétendre les jeter à la ronde ?
Combien plus agréable ce me serait sans doute
D’écrire de beaux vers afin que l’on m’écoute
Sur les amours perdus des amants en déroute
Ou sur le bleu du ciel qui éclaire la route.
Mais je vois s’approcher des choses si terribles
Qu’elles me prennent à la gorge, ce me serait facile
De regarder ailleurs, la tête dans le sable
De cette indifférence je ne suis pas capable.
Ça ne va rien changer, car les dés sont jetés
Mais il me faut crier pour ne pas succomber
A toute cette angoisse qui en nuages lourds
Pèse de plus en plus sur le cours de mes jours.
La poésie demeure en cela le langage
Le plus approprié pour dire sur la page
Par l’émotion qu’elle donne, comme par ses images
Mais elle reste impuissante et cela c’est dommage.

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