Dialogue singulier
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
7 lecture
(0)
J'ai ouvert ce matin un curieux dialogue
Avec ce qui paraît un parfait démagogue
Qui sait si bien flatter les foules et les gens
En promettant toujours peu d'efforts, plein d'argent
En désignant bien sûr quelque bouc émissaire
Pour faire bonne mesure il faut des adversaires
Si possible assez faibles, dans l'idéal muets
Qu'on pourra désigner sans gros risques et sans frais,
Il faut dire aux peuples ce qu'ils aiment entendre
Et jouer sur leurs peurs ce qu'ils peuvent comprendre
Défendre des idées simples et qui parlent aux tripes
De choses évidentes auxquelles ils s'agrippent,
Je l'ai bien écouté pour lui dire à mon tour
Tout ce que je pensais de ce si beau discours
Des propos malhonnêtes qu'il a hélas en tête
Et de tous les malheurs pour prix de ses conquêtes
Il faut faire confiance aux peuples et aux gens
Dès lors qu'on leur expose la vérité des temps
Dès lors qu'ils ont le choix entre divers chemins
Dont ils savent à l'avance où les conduit leurs fins,
Que le seul adversaire c'est le temps contre tous
Qu'on perdra tous ensemble ou qu'on vaincra au bout
Quels sont les vrais défis et où sont les réponses
Que de croire en eux jamais ils ne renoncent.
Que l'avenir exige bien d'autres solutions
Que celles du passé même si elles font illusion
Qu'ils nous faut inventer d'autres voies de progrès
Que celles qui consistent à détruire et piller,
Que partager, aider et construire ensemble
Porte bien plus de fruits que quand les autres tremblent
Que l'erreur la plus grande est d'écouter ses peurs
Qu'un avenir n'existe que si on a du cœur.
Avec ce qui paraît un parfait démagogue
Qui sait si bien flatter les foules et les gens
En promettant toujours peu d'efforts, plein d'argent
En désignant bien sûr quelque bouc émissaire
Pour faire bonne mesure il faut des adversaires
Si possible assez faibles, dans l'idéal muets
Qu'on pourra désigner sans gros risques et sans frais,
Il faut dire aux peuples ce qu'ils aiment entendre
Et jouer sur leurs peurs ce qu'ils peuvent comprendre
Défendre des idées simples et qui parlent aux tripes
De choses évidentes auxquelles ils s'agrippent,
Je l'ai bien écouté pour lui dire à mon tour
Tout ce que je pensais de ce si beau discours
Des propos malhonnêtes qu'il a hélas en tête
Et de tous les malheurs pour prix de ses conquêtes
Il faut faire confiance aux peuples et aux gens
Dès lors qu'on leur expose la vérité des temps
Dès lors qu'ils ont le choix entre divers chemins
Dont ils savent à l'avance où les conduit leurs fins,
Que le seul adversaire c'est le temps contre tous
Qu'on perdra tous ensemble ou qu'on vaincra au bout
Quels sont les vrais défis et où sont les réponses
Que de croire en eux jamais ils ne renoncent.
Que l'avenir exige bien d'autres solutions
Que celles du passé même si elles font illusion
Qu'ils nous faut inventer d'autres voies de progrès
Que celles qui consistent à détruire et piller,
Que partager, aider et construire ensemble
Porte bien plus de fruits que quand les autres tremblent
Que l'erreur la plus grande est d'écouter ses peurs
Qu'un avenir n'existe que si on a du cœur.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.