Deux visages.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Mes doigts ne savent plus mais sur quels mots danser.
Une partie de moi voudrait qu’ils s’abandonnent
A de joyeuses gigues, des contes qui étonnent
Des propos plein de vie, des envies de s’aimer.
Une autre est là qui veille, toute chargée de peines
Qui sème ici et là des masses de problèmes
Qui vient gâter la fête et sonner le tocsin
Qui parle d’avenir, qui parle de destin.
J’aime rire et chanter, les ambiances de fête
J’aime me promener, l’odeur des pâquerettes
Je goûte les baisers autant que les caresses
Comme bien des plaisirs, comme aussi la paresse.
Je suis hélas doté d’une vision trop claire
Qui m’oblige à voir bien plus loin que mon nez,
Et ce qui se profile au bout du millénaire
C’est un monde où tout pourrait être ruiné.
Dans le grand carnaval qu’est notre aventure
Je deviens le poète à la triste figure
Dont le masque grimace sous l’effet du chagrin
Que lui inspire la vue d’un futur trop prochain.
Une partie de moi voudrait qu’ils s’abandonnent
A de joyeuses gigues, des contes qui étonnent
Des propos plein de vie, des envies de s’aimer.
Une autre est là qui veille, toute chargée de peines
Qui sème ici et là des masses de problèmes
Qui vient gâter la fête et sonner le tocsin
Qui parle d’avenir, qui parle de destin.
J’aime rire et chanter, les ambiances de fête
J’aime me promener, l’odeur des pâquerettes
Je goûte les baisers autant que les caresses
Comme bien des plaisirs, comme aussi la paresse.
Je suis hélas doté d’une vision trop claire
Qui m’oblige à voir bien plus loin que mon nez,
Et ce qui se profile au bout du millénaire
C’est un monde où tout pourrait être ruiné.
Dans le grand carnaval qu’est notre aventure
Je deviens le poète à la triste figure
Dont le masque grimace sous l’effet du chagrin
Que lui inspire la vue d’un futur trop prochain.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.