Deux manières de dire
Publié le 03 août 2025
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Version 1 : classique et empoulé
Je me sens dévasté par ta cruelle absence
Muette incertitude comme un tombeau scellé
Que l’étrange attitude qui t’a fait t’en aller
En créant tout ce vide dans ma pauvre existence.
Ma vie ne vaut plus rien dont tu étais l’essence
Elle ne mérite plus que des coups de balais.
Heureux les cimetières dont au moins les allées
Sont bordées de témoins des anciennes présences.
Si par un pur hasard et mue par les regrets
Tu venais tête basse revenir au foyer
Je te pardonnerai, si c’est de ton plein gré.
Mais si ton abandon était définitif
Jamais on ne verrait ma tête se ployer
Mon chagrin est très fort, mais tout est relatif.
Version 2 : moderne et direct
J’ai mal pris ton départ car j’avais fort à faire
Aucune explication ça c’est fort de café
Je trouve ça saumâtre après ce que tu as fait
De me laisser tout seul pour faire l’inventaire.
J’avais besoin de toi je sais c’est terre à terre
Pour bosser je n’ai plus que mes mains c’est un fait
Heureux les solitaires, ils n’ont à se méfier
Que des propres faiblesses de leur corps de misère.
J’attends donc ton retour et ce de ton plein gré
Et tes excuses de m’avoir laissé en plan
Je passerai l’éponge si tu en as des regrets.
Si tu as foutu le camp et que c’est pour toujours
Et que tu m’as laissé comme deux ronds de flan
Dès demain sûr j’embauche le premier qui accourt.
Je me sens dévasté par ta cruelle absence
Muette incertitude comme un tombeau scellé
Que l’étrange attitude qui t’a fait t’en aller
En créant tout ce vide dans ma pauvre existence.
Ma vie ne vaut plus rien dont tu étais l’essence
Elle ne mérite plus que des coups de balais.
Heureux les cimetières dont au moins les allées
Sont bordées de témoins des anciennes présences.
Si par un pur hasard et mue par les regrets
Tu venais tête basse revenir au foyer
Je te pardonnerai, si c’est de ton plein gré.
Mais si ton abandon était définitif
Jamais on ne verrait ma tête se ployer
Mon chagrin est très fort, mais tout est relatif.
Version 2 : moderne et direct
J’ai mal pris ton départ car j’avais fort à faire
Aucune explication ça c’est fort de café
Je trouve ça saumâtre après ce que tu as fait
De me laisser tout seul pour faire l’inventaire.
J’avais besoin de toi je sais c’est terre à terre
Pour bosser je n’ai plus que mes mains c’est un fait
Heureux les solitaires, ils n’ont à se méfier
Que des propres faiblesses de leur corps de misère.
J’attends donc ton retour et ce de ton plein gré
Et tes excuses de m’avoir laissé en plan
Je passerai l’éponge si tu en as des regrets.
Si tu as foutu le camp et que c’est pour toujours
Et que tu m’as laissé comme deux ronds de flan
Dès demain sûr j’embauche le premier qui accourt.

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