Des traces
Publié le 18 novembre 2025
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Comment ne s’effrayer de la fuite des jours
Lorsqu’on a pris conscience que la vie, c’est si court ?
Et ne réaliser que rien ne tient à rien
Sans qu’on le comprenne, qu’on le saisisse bien.
La jeunesse sans cesse qui court après demain
La vieillesse qui craint chacun des lendemains,
Toute la vie se passe de façon si fugace
Qu’elle ne laisse en nous que de fragiles traces.
S’il n’y avait de ci, de là de ces moments
Où ce que l’on ressent n’était émotion forte
N’aurait-on l’impression d’avoir rêvé l’instant,
De l’avoir entrevu au détour d’une porte ?
S’il n’y avait de maux et de grandes douleurs
S’il n’y avait d’amour et de très grands bonheurs
Pour imprimer en nous dans la chair comme cire
Ce que la vie nous offre de meilleur et de pire,
Alors nous glisserions comme font tous les rêves
Dans un oubli profond et fatal de nous mêmes
Qu’importe dans ce cas qu’on vive ou qu’on crève
Si n’existaient des jours où l’on souffre, où l’on aime ?
Lorsqu’on a pris conscience que la vie, c’est si court ?
Et ne réaliser que rien ne tient à rien
Sans qu’on le comprenne, qu’on le saisisse bien.
La jeunesse sans cesse qui court après demain
La vieillesse qui craint chacun des lendemains,
Toute la vie se passe de façon si fugace
Qu’elle ne laisse en nous que de fragiles traces.
S’il n’y avait de ci, de là de ces moments
Où ce que l’on ressent n’était émotion forte
N’aurait-on l’impression d’avoir rêvé l’instant,
De l’avoir entrevu au détour d’une porte ?
S’il n’y avait de maux et de grandes douleurs
S’il n’y avait d’amour et de très grands bonheurs
Pour imprimer en nous dans la chair comme cire
Ce que la vie nous offre de meilleur et de pire,
Alors nous glisserions comme font tous les rêves
Dans un oubli profond et fatal de nous mêmes
Qu’importe dans ce cas qu’on vive ou qu’on crève
Si n’existaient des jours où l’on souffre, où l’on aime ?
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