Dernier tour
Publié le 03 août 2025
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Lorsqu'ils m'ont accueilli, tous sourires dehors
J'ai eu un choc au cœur quand j'aperçus leurs corps
De les voir si courbés sous le poids des années
Je les reconnaissais mais qu'ils avaient changé !
Agrippés à leurs cannes mais néanmoins vaillants
Comme si de me voir effaçait de leurs ans
Eux qui m'ont tant donné il y a bien des saisons
Qui m'avaient hébergé dans leur grande maison.
Cette tante et cet oncle, ceux du moins de ma femme
Mais que j'avais fait miens tant ils étaient affables
J'avais tant de plaisir à revivre avec eux
Ces mille souvenirs de nos temps très heureux
Lorsque nous partagions alors des retrouvailles
Lors de quelques week-end end au cœur de la campagne
Que nous avions autour une vive marmaille
Des enfants, des cousins, des frères et leurs compagnes.
Soudain nous avions pris sur le temps la revanche
Nous avions un instant arrêté les aiguilles
Nous faufilant habiles aussi vifs que anguilles
Dans les mille méandres de ces jolis dimanches.
Puis je les ai quitté que mon cœur était lourd !
J'avais le sentiment comme d'un dernier jour
Tant était improbable de les revoir un jour
Avant que la camarde gagne le prochain tour.
J'ai eu un choc au cœur quand j'aperçus leurs corps
De les voir si courbés sous le poids des années
Je les reconnaissais mais qu'ils avaient changé !
Agrippés à leurs cannes mais néanmoins vaillants
Comme si de me voir effaçait de leurs ans
Eux qui m'ont tant donné il y a bien des saisons
Qui m'avaient hébergé dans leur grande maison.
Cette tante et cet oncle, ceux du moins de ma femme
Mais que j'avais fait miens tant ils étaient affables
J'avais tant de plaisir à revivre avec eux
Ces mille souvenirs de nos temps très heureux
Lorsque nous partagions alors des retrouvailles
Lors de quelques week-end end au cœur de la campagne
Que nous avions autour une vive marmaille
Des enfants, des cousins, des frères et leurs compagnes.
Soudain nous avions pris sur le temps la revanche
Nous avions un instant arrêté les aiguilles
Nous faufilant habiles aussi vifs que anguilles
Dans les mille méandres de ces jolis dimanches.
Puis je les ai quitté que mon cœur était lourd !
J'avais le sentiment comme d'un dernier jour
Tant était improbable de les revoir un jour
Avant que la camarde gagne le prochain tour.

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