Depuis mon arbre.
Publié le 03 août 2025
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Le monde à cet instant ressemble
À un arbre qui au vent tremble
Traversé de fortes bourrasques
Toutes armées et portant casques
L’orage est là et le tonnerre
L’éclair frappera-t-il la terre ?
Ne restera plus dans l’éther
Que l’écho d’une ultime guerre ?
Nous sommes feuilles sur nos branches
Hier encore c’était dimanche.
Nous nous sentons si impuissants
A nous ronger mains jusqu’au sang.
Nous parviennent bruits de bataille
Images de foules qui se taillent
Immeubles effondrés sous les bombes
Et dans les champs, tapis de tombes.
Nous guettons anxieux tous les cieux
Ceux qui peuvent prient tous leurs dieux
Pour ne pas voir de l’invisible
Jaillir des airs quelque missile.
Hier on songeait à cette fête
Que l’on ferait en tête à tête.
Aujourd’hui nous tremblons de peur
Avec l’holocauste au cœur.
Cessez ces jeux par trop sinistres
Vous présidents ou bien ministres
Allez ranger et oubliez
Tous vos jouets trop meurtriers.
Nous ne sommes que pauvres feuilles
Qui ne voulons chez nous de deuils
Laissez-nous frémir doucement
Sous douce brise et non gros temps.
À un arbre qui au vent tremble
Traversé de fortes bourrasques
Toutes armées et portant casques
L’orage est là et le tonnerre
L’éclair frappera-t-il la terre ?
Ne restera plus dans l’éther
Que l’écho d’une ultime guerre ?
Nous sommes feuilles sur nos branches
Hier encore c’était dimanche.
Nous nous sentons si impuissants
A nous ronger mains jusqu’au sang.
Nous parviennent bruits de bataille
Images de foules qui se taillent
Immeubles effondrés sous les bombes
Et dans les champs, tapis de tombes.
Nous guettons anxieux tous les cieux
Ceux qui peuvent prient tous leurs dieux
Pour ne pas voir de l’invisible
Jaillir des airs quelque missile.
Hier on songeait à cette fête
Que l’on ferait en tête à tête.
Aujourd’hui nous tremblons de peur
Avec l’holocauste au cœur.
Cessez ces jeux par trop sinistres
Vous présidents ou bien ministres
Allez ranger et oubliez
Tous vos jouets trop meurtriers.
Nous ne sommes que pauvres feuilles
Qui ne voulons chez nous de deuils
Laissez-nous frémir doucement
Sous douce brise et non gros temps.

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